Côte d’Ivoire: Le retour des fêtes tournantes ?

En allant à Yamoussoukro pour commémorer la fête des 62 ans de l’indépendance, le président Ouattara vient de faire un grand bond vers le transfert effectif de la capitale politique et administrative à Yamoussoukro. Si les ivoiriens n’ont pas vu sous les préaux les présidents Gbagbo et Bédié, qui étaient pourtant annoncés à grands coups de fanfare, qu’est-ce qui n’a pas marché ? Est-ce qu’ils ont été officiellement invités, qu’on le dise et que ces deux, viennent justifier cet acte qui était supposé être le ciment de la réconciliation. Mais s’ils traînent les pieds, le pays ne doit pas les attendre indéfiniment.

Nous avons écrit, parlé pour que la ville natale du premier président Félix Houphouët Boigny dont bon nombre se réclament de son idéologie et le président Ouattara l’a rendu effectif, il nous appartient de l’en remercier et lui dire d’aller encore plus loin.
Du temps ancien, la fête de l’indépendance était tournante et contribuait au développement de ces villes-là. C’est pourquoi, pour les prochaines fêtes, nous suggérons qu’elles ne se passent plus à Abidjan et que les autres villes qui n’ont pas eu cette chance, d’en bénéficier.

Yamoussoukro a été la cible des évènements grandioses pour la fête des 62 ans d’indépendance de la Côte d’Ivoire, le président Houphouët Boigny s’est sans doute retourné dans le bon sens dans sa tombe.

La présence des deux chefs d’État du Liberia et de la Guinée-Bissau était historique, mais le président Ouattara a posé un grand pas vers la paix, mais en interne, il restait des choses qui ont manqué.Le développement doit arriver dans les autres villes qui n’avaient pas reçu les faveurs de l’État pour la fête tournante sous le président Houphouët.

Les ivoiriens ont été heureux de ces retrouvailles qui marquent le départ d’une Côte d’Ivoire, nouvelle dimension.

Joël ETTIEN
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