Hamed Bakayoko et son équipeINVESTIGATION 

Côte d’Ivoire: Notre ultime hommage à Hamed Bakayoko

S’il vivait, il aurait 57 ans, Hamed Bakayoko. Hamed Bakayoko aurait 57 ans s’il vivait encore parmi les siens, mais hélas, les jaloux ont pressé Dieu d’enlever sa main sur lui pour lui voler sa vie et il est mort avec le regret d’un grand homme qu’il était en phase de devenir. Comme les êtres dans leur extrême cruauté oublient l’essentiel de la vie de ceux qui peuvent les aider, ils contribuent souvent à l’abomination. Ils ont conspué contre ce jeune brillant qui avait la main sur le cœur pour ceux qui étaient passés par là, aujourd’hui, ils pleurent le bienfaiteur national, Hamed Bakayoko.

Hommage à Hamed Bakayoko

Reposant dans un cimetière, loin des nombreux regards, là aussi, ça été une autre erreur d’aller l’enfouir loin de sa popularité. Qui peut s’offrir ce voyage jusqu’à Séguéla pour s’incliner sur sa tombe sans doute sous surveillance ? On l’aurait inhumé à Abidjan, comme il avait fait pour son fils DJ Arafat, on se serait rendu nos visages inondés de larmes de reconnaissance pour lui offrir des fleurs pour atténuer sa souffrance ou sa joie d’être parmi les morts.

Hamed Bakayoko, personne ne veut l’oublier et chacun se bat pour le rapprocher de son souvenir et le vénérer à nouveau. Aujourd’hui, il aurait 57 ans et pourtant, il y en a parmi nous qui ont plus de 90 ans et qui tiennent encore la route. Ils ont raccourci la sienne pour empêcher les autres d’être heureux dans sa générosité.

Hamed par-ci, Bakayoko par-là, aujourd’hui il aurait 57 ans et son parfum de relations, de connaissances, qui profitaient en premier lieu le président Ouattara, car il était le seul qui rentrait et ressortait avec le gibier, il est mort avec tout le mystère qui couvre son cercueil. Si cette mort n’a pas été naturelle et qu’elle a été suscitée par des jaloux, personne n’est éternel et nous sommes tous appelés à disparaître. Il laisse un grand vide que ni sa famille biologique, encore moins politique, ne pourra combler.

Il est parti, que ceux qui ont tenté cet acte ignoble continuent leur chemin sans jamais tomber malades et qu’ils soient éternels.

Golden boy, accusé à tort ou à raison, il a été très utile pour ses compatriotes et pour la politique. Qu’on l’aime ou qu’on le déteste, il est parti et aujourd’hui, on se souvient de lui comme le son du réveil ou de la cloche.

Hypocritement, certains vêtus dans leur lin blanc, se moquent de l’invisible, mais ils le retrouveront un jour où il sera bien assis dans l’au-delàs. Le connaissant, il leur pardonnera et il les recevra avec tous les honneurs, sans rancune. Paix sur toi Hamed, Paix sur toi Bakayoko.

On a entendu parler de toi en bien, joyeux anniversaire pour tes deux événements, celui de ta mort et de ton vrai anniversaire de ta naissance. Yako à Yolande et à tes enfants, Yako au président Ouattara. A tous tes amis, comme tes frères, le vide ne sera jamais comblé, pars en paix et que Dieu te pardonne de tout ce que tu as fait de mal qui l’aurait fâché. Tu as été un homme bien et bon ici. Adieu !

Hamed Bakayoko, c’était nous et bon voyage éternel.

Joël ETTIEN
                Directeur de publication: businessactuality.com

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