Retour de Blé Goudé ?A LA UNE AFRIQUE 

CPI: Charles Blé Goudé serait en possession de son passeport.

Qu’il a la chance Charles Blé Goudé, c’est le seul citoyen à qui, on porte son passeport en mains propres par un envoyé spécial du président de la république. Ils n’ont pas tout dit, les deux, l’envoyé spécial du président Ouattara et le président du COJEP. Mais le temps livre ses secrets maintenant.

Claude Sahi, le chef de cabinet du président ivoirien, aurait en sa possession le passeport de Blé Goudé à qui, il l’a remis. Blé Goudé doit souffler désormais. Son arrivée au pays natal ne dépendra que de lui et ses militants. Comme on connaît l’homme, un grand metteur en scène, lui et son parti politique le COJEP, vont orchestrer un retour triomphal. C’est le contraire qui pourrait se produire si l’envoyé du président Ouattara n’avait pas ce précieux sésame pour marquer la volonté du chef de l’état d’aller à la paix.

L’essentiel, c’est l’obtention de son passeport. La femme ne demande jamais à son mari comment il a fait pour tuer l’animal; pour elle, elle a trouvé du gibier pour nourrir sa famille. Il faut qu’on arrête par moment les supputations serviles et improductives. C’est celui qui n’a jamais fait la prison qui badine avec la liberté.

Charles Blé Goudé va rentrer dans son pays, comme il le dit lui-même, pour participer à la vie politique sans animosité, ni vengeance. Il vient pour apporter son son au son public, pour harmoniser les violons à distiller de la bonne musique. Le reste appartient à la vie.

Le temps et la vie ne sont pas limités, mais l’homme comme un acteur, vient jouer son rôle et disparaît pour ne laisser que son nom. Il faut que cela soit une réalité, la remise de son passeport. Maintenant, comment il s’est trouvé que le président Ouattara envoie quelqu’un le lui apporter ?, peut-être pour se rassurer de sa remise.

Ce passeport qui a fait plusieurs fois le tour dans des valises scellées et jamais arrivé au destinataire, maintenant, c’est chose faite comme ils le disent dans sa formation politique. Merci à tous ceux qui ont mené le combat en surface comme en souterrain.

                                                KOUDOU Anselm

                      Correspondant permanent à Abidjan

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