Culture africaine: Hommage à Madame Marie-Cécile ZINSOU, Directrice de la Fondation ZINSOU
Le 23 avril dernier nous découvrons, sur le plateau d’une consœur à Paris et avec fierté, une femme de la promotion culturelle africaine.
Notre slogan étant basé sur les nouvelles énergies qui montrent une Afrique qui gagne, une nouvelle identité qui éclaire et indique la direction de notre continent avec leur bras droit, madame Marie Cécile ZINSOU, qui dirige une fondation qui porte son nom, est une des rares femmes africaines à se distinguer. Notre dignité ayant été touchée par cette dame, nous lui consacrons ces lignes.
A la recherche donc de ces icônes qui font parler en bien de notre continent, Marie Cécile ZINSOU d’origine béninoise, se bat pour enlever de la tête de ceux qui noircissent notre Afrique de se faire à l’original que de se fier à des photocopies.
Si, depuis des plusieurs années, on parle avec respect des peintres européens, dont la plupart de leurs œuvres sont vendues à des prix dépassant toute respiration, l’Afrique ne se contente pas de subir mais d’agir et Marie Cécile ZINSOU a son idée d’une Afrique distinctive.
Aujourd’hui, en appui, avec le pouvoir béninois, elle se bat pour que la France restitue à son pays ses arts expropriés pendant la colonisation et qui semble ne pas rencontrer l’adhésion de ce pays qui croit que c’est à elle seule, que revient tous les honneurs culturels alors qu’elle n’en produit pas à l’image des arts contemporains africains.
Dans une offensive médiatique, Marie Cécile ZINSOU lève de la voix et mène ce combat valorisant notre patrimoine culturel. C’est un grand intérêt, que nous appuyons.
Le projet de cette fondatrice est légendaire, mais en même temps délicat, parce que les artistes africains pour la plupart, ont du génie, mais n’ont aucun support de promotion, de considération quand bien même, que tous les gouvernements africains consacrent à la culture, des départements ministériels, qui n’existent que de nom, profitant rarement, aux artistes.
La même France par le biais du musée du quai de Branly, a prêté des arts contemporains à la directrice Marie Cécile ZINSOU, pour la tester de la maîtrise et au grand soin, elle a prouvé son professionnalisme en la matière et l’exposition de ces objets, a enregistré plus de 275000 visites.
Sur tous les défis, elle intervient avec dextérité et connaissance comme si, entre elle et l’invention, il y a un contrat divin. Pour son apparence, on la croirait à un poste de diplomate et, oui, il n’en est rien et elle s’adonne à son engagement comme une mission des ancêtres africains de voir en elle, leur défenseur.
Quand on sait que le Bénin, est la capitale, de certains grands rites artistiques, on se dit, que ses frêles épaules supporteront la destinée de tous ces talents.
Bientôt, nos comptes rendus sur la vision, l’orientation, la perception et la politique de cette jeune dame, qui ne dort et ne vit que pour la vie des arts contemporains africains.
Il se murmure dans le milieu béninois, qu’elle aurait raté sa vocation, qu’elle ferait une bonne femme politique que l’art a épousé pour faire d’elle, la maman des musées et sa fondation consacrée à cet effet, constitue une jarre à abreuver toutes les soifs. De Ouidah à Cotonou, le nom de Marie Cécile ZINSOU rime avec art et c’est un grand honneur.
La suite, dans nos prochains reportages en images et en son pour vous montrer que l’Afrique respire par ses propres fils. Tableau d’honneur à Marie et salut à la dynastie des ZINSOU.
Joël ETTIEN
Félicitations chère jeune et dynamique pour tout ce que vous faites pour la culture africaine