Média: Awa Ehoura fait la une des quotidiens ivoiriens après sa mort, hélas !

L’ancienne présentatrice du journal télévisé, Awa Ehoura fait la une de tous les quotidiens ivoiriens, après sa mort. Pourquoi l’homme est si cruel ? Cette dame qui vient de rendre l’âme dans la pire des souffrances, avait juste besoin que ces quotidiens l’aident pendant sa lutte, mais hélas, ici, c’est quand le crapaud est mort qu’on voit sa longueur.

Annoncée pour morte à plusieurs reprises, ces dernières informations confirment qu’elle vient de tirer sa révérence pour toujours et c’est à partir de là, que les éloges affluent de partout. Quelle ignominie!

Quand on se rappelle que ses ennuis ont commencé pour son engagement dans la promotion, du pouvoir du président Gbagbo, personne dans ce milieu, ne serait venu à son aide et la mort l’a rattrapée. Comme l’état en Côte d’Ivoire n’est pas un continuum, il paraît que tous ses comptes bancaires avaient été gelés au point où pour se soigner, c’était La Croix et la bannière. Elle est morte.

A aucun moment, aucune information n’a filtré de ce qu’à son retour, le président Gbagbo lui aurait rendue visite, ne serait-ce que pour lui apporter sa compassion et son soutien. Aujourd’hui où elle est morte,elle fait la une des quotidiens, même les journaux bleus proches du président Gbagbo. Mon Dieu!

Elle emporte tellement de secrets et de diffamations, nous espérons qu’elle acceptera que son cercueil soit léger. Les éloges les plus cléments, vont sortir de partout pour l’encenser d’être née pour devenir la plus extra des journalistes ivoiriens, elle emporte ses déboires, travers et opportunités dans sa future tombe.

Aujourd’hui, Awa Ehoura fait de la rétention de la vue et de l’information, pourquoi, je dis bien pourquoi, on n’aide que les morts ?

La dame a souffert au point où, si ce n’était par le biais des réseaux sociaux, personne ne saurait de quoi elle souffre. Une collecte d’argent avait été invitée qui la dénigrait, mais avait-elle le choix à cette époque? Des anonymes et sensibles avaient pris faits et causes pour sa traversée du désert, le mal était ancré dans son organisme et la pauvre, dans sa retraite de maladie, priait même la mort de venir la soulager si tant qu’elle pouvait-être une délivrance.

Elle a fait et continuera de faire la manchette des médias ivoiriens. Elle est partie.

Elle a quitté ce monde infesté d’ingratitude et de cruauté. Elle s’en est allée. Une plume s’est éteinte. Une voix s’est fermée à jamais, ils trouveront les adjectifs qualificatifs, mais elle est partie. Toutes ces litanies, ce sont ses parents qui les liront, pour en faire quoi? Qui ne sait pas qu’elle présentait le J.T.? Qu’est-ce qu’on a pas raconté sur compte? Elle n’a pas eu le temps de démentir ou de confirmer, c’est ça aussi, la mort. Elle t’enferme pour éviter qu’on te parle et même les yeux se ferment pour éviter aussi de voir des visages que la victime ne voudrait pas voir. Les agents de la RTI viendront sans doute avec leur gerbe de fleurs avec leurs écriteaux. Vanité, tout est vanité! Des hommes politiques, sportifs, culturels, viendront tenir leur mouchoir blanc pour faire semblant de pleurer comme s’ils y étaient obligés. Elle est partie.

Gardez ses comptes bancaires toujours gelés, elle n’en aura plus besoin, c’est un voyage sans retour où on ne paie pas le transport. Adieu la star!

                              Joël ETTIEN 

       Directeur de publication: businessactuality.com