En quoi le divorce Gbagbo et Simone peut apporter un changement national ?
En quoi le divorce du président Gbagbo et de Simone peut produire comme valeur ajoutée pour les besoins de la république ? Il faut que l’ivoirien sache où se trouvent ses propres intérêts que de s’adonner à la diversion pour occulter les vraies réalités de son propre environnement.
Qui sait comment Gbagbo et Simone se sont rencontrés pour que leur divorce devienne une épave sociale ? Pour peu qu’une situation considérée de faits divers se produise, tout le monde accourt pour regarder et tant que cela n’est pas passé et cela peut durer des mois, la population et certains médias, en font leur chou gras pendant ce temps, les vrais problèmes sont là. Bientôt, c’est la période des élections locales avec cette fâcheuse habitude de ses morts après la proclamation des résultats, c’est le divorce de Gbagbo et de Simone qui retient toutes les attentions comme s’il pouvait apporter quelque chose d’important dans le panier de la ménagère.
Si Gbagbo ne veut plus de sa femme, qu’est-ce que la nation en a à foutre au point de focaliser toutes les attentions sur petit fait divers. Il n’y a pas assez à faire dans ce pays où la vie est chère, tout s’augmente sans trop de mesures d’accompagnement et c’est leur divorce qui devient le menu de tous les prêches.
Monsieur et madame se sont aimés et ont mené leur combat qui les a conduits au sommet de l’état de Côte d’Ivoire, si après leur chute, un, décide de ne plus continuer l’aventure, en quoi, le ciel doit tomber sur la tête des ivoiriens pour en faire des patates de consommation ?
Il faut que l’ivoirien sache où se trouvent ses intérêts pour savoir comment mener son combat pour y pallier, c’est toujours ce qui n’a rien d’important qui devient le sujet principal, pendant ce temps, le temps avance.
On considère que c’est une information qui a été donnée à la population pour que si demain, le président Gbagbo convolait en noces, on ne puisse pas être surpris, tout comme Simone, mais de là, à en faire une préoccupation nationale, allons de l’avant car quand c’était doux, ce sont les deux et leur entourage qui en ont joui et si ça ne va plus, on leur dit, bye bye, les colibris.
Revenons aux réalités maintenant. Le pays a fort à faire que de le convier à pleurer un divorce.
Quand on va apprendre que la petite femme du président Gbagbo va coudre sa robe de mariée, on va encore tendre le cou pour voir le modèle ? Si demain on apprend que c’est le tour de Simone de s’attraper un gars, on doit tous tirer le cou pour danser la chanson polémiste à succès de Roseline Layo, Fariman ? Non, la Côte d’Ivoire est trop jeune pour qu’on lui serve du people pendant qu’on ne sait jamais ce qui peut lui arriver le lendemain.
Adieu le couple, vous nous avez servi, et bien servi, mais on continue de payer le lourd tribut de votre gestion politique.
Joël ETTIEN
Directeur de publication: businessactuality.com
