France-Afrique: Face à la guerre, la France s’avoue vaincue, que vont devenir les africains face au terrorisme ?
Une information d’une extrême importance et capitale vient de tomber et il s’agit de l’incapacité avouée par les chefs d’état majors des armées françaises, qui sont unanimes que la France n’est pas prête à faire une guerre de haute intensité. Ces chefs d’état major des armées françaises ont été auditionnés par la commission de la défense de l’Assemblée Nationale en juillet dernier et les résultats ont été officialisés en août.
Ce qui nous préoccupe, c’est que tous les pays africains se sont appuyés sur la France, pour tenir des propos à l’égard de la Russie, prenant position pour l’OTAN et avec l’aveu d’échec de la France, comment feriont-ils face à la poussée du djihadisme et terrorisme? Voilà que la France reconnaît son incapacité face à une guerre de haute intensité.
Alors, à quoi va servir l’école militaire de Jacqueville dédiée à la lutte contre le terrorisme, dont son inauguration a fait effet d’assurance et de confiance? N’est- ce pas là, une autre forme de trahison de la part de la France à ses alliés qui se sont appuyés sur elle pour monter sur leurs grands chevaux?
La guerre en Ukraine fait découvrir beaucoup de choses et les africains doivent en prendre de la graine au lieu de sauter quand il s’agit de la France qui s’engage. La Côte d’Ivoire est truffée de terroristes et de djihadistes qui n’attendent que la moindre occasion pour frapper. C’est parce qu’il y a la France qui veillait sur la Côte d’Ivoire depuis le temps du président Houphouët Boigny, que des ivoiriens dormaient tranquille. Maintenant si la France abandonne le combat, que feront ces ivoiriens minés par ces tueurs.
Maintenant que la France s’avoue vaincue, faut-il aller tous chez Poutine pour lui demander secours en cas d’attaque ? Si la France n’est pas prête à faire la guerre d’une grande intensité, quel secours peut-elle apporter à des pays frappés par ceux-là ? Ce qui se passe dans le Sahel est une autre guerre d’une grande intensité, mais si la France n’y peut rien, que faut-il faire ?
Le Mali l’a si bien et vite compris en allant s’abriter sous la protection de la Russie que les présidents africains se sont prononcés pour soutenir la France et l’OTAN.
Tous les chefs d’état major des armées françaises reconnaissent que leur pays n’a plus d’armement et d’équipement nouveaux de pointe pour faire face à une guerre de haute intensité, alors que ce qui se passe dans le désert sahélien, s’apparente à cette forme d’attaque. Faut-il laisser ces pauvres africains mourir par le fait d’une guerre dont ils ne sont pas demandeurs ?
Est-ce nécessaire donc cette école militaire contre le terrorisme implantée aux larges d’Abidjan à 45 km de la capitale ivoirienne, construite au bord de la lagune ébrié et non loin de l’océan atlantique ? Si c’est encore de la fanfaronnade, il s’agit de la vie de milliers d’africains aux mains nues, n’ayant pas commandés de guerre et qui subissent ces atrocités. Cette école n’est-elle pas une provocation de trop contre ces terroristes et djihadistes, pour venir tuer ces africains.
Il est impérieux que ces chefs d’état africains se réunissent pour prendre des décisions car leur alliée, vient de s’avouer vaincue la différence des USA, la Russie qui ne recule devant rien et est capable d’élargir cette guerre au plan mondial.
Atchory Alexandre
Correspondant à Abidjan
