Tension entre le Mali et la Côte d’Ivoire: et si le président Ouattara utilisait la voix des négociations ?
Le président Ouattara a procédé à la mise en place d’un ministère de la réconciliation et de la cohésion nationale, pourquoi, il ne confierait pas, une mission à son ministre qui devrait aussi se faire accompagner par des généraux à la retraite comme le général Ouassenan Koné, à aller rencontrer les autorités du Mali.
A ce stade de l’évolution de la crise, le président Ouattara doit se rapprocher absolument de ses deux frères, les présidents Bédié et Gbagbo pour qu’ensemble, ils trouvent des voies de solutions.
Les militaires ont leur monde où le respect des aînés les plus gradés compte énormément, pourquoi ne pas envoyer une mission conduite par le ministre de la réconciliation avec quelques anciens généraux pour apaiser cette tension.
Deuxième proposition, c’est la conjugaison des trois présidents. Ils peuvent se réunir et comme en matière de diplomatie, les trois ont des vues différentes mais efficaces, ils peuvent faire des suggestions, puisque le président Ouattara ne veut pas actionner la voie de la diplomatie.
Il ne faut surtout pas qu’à force de louvoyer, une autre crise s’interpose pour envenimer la situation. Le Mali et la Côte d’Ivoire n’ont aucun intérêt à s’affronter par les armes.
A force d’être sur le terrain en train de régler des conflits, le ministre Kouadio Konan Bertin dit KKB, pourra évidemment jouer un grand rôle, car il faut battre le fer quand il est chaud et c’est le moment.
La Côte d’Ivoire dispose d’anciens officiers supérieurs de l’armée capables et connus des militaires maliens pour résoudre ces genres d’incidents.
En plus, la Côte d’Ivoire va organiser la coupe d’Afrique des nations en juin 2023 et ce n’est pas une bonne publicité. C’est pourquoi, plusieurs solutions s’offrent aux deux présidents ivoirien et malien, surtout à l’ivoirien Ouattara de mettre l’orgueil de côté et éviter un affrontement armé à ses compatriotes.
Il faut engager les officiers supérieurs à la retraite et le ministre KKB, pour aller voir le président Assimi Goïta, que le président Ouattara prendra son temps, de l’appeler entre aîné et cadet et ils reviendront avec des résultats rassurants. La toile s’enflamme trop sur cette histoire qui n’en valait pas la peine.
Une guerre, on sait quand ça commence, mais on ne sait jamais quand ça prend fin sans oublier ses conséquences, donc ce ne sont pas des choses à souhaiter et à encourager.
Joël ETTIEN
Directeur de publication: businessactuality.com
