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France-Afrique: Il faut que les rapports changent pour un vrai rapport de respect et de partage.

CEDEAO, CEMAC, UA et la France-Afrique, quelque chose s’opère en ce moment et les rapports vont changer. Si la France a maintenu M. Jean Yves le Drian aux affaires étrangères, c’est bien pour une signification bien précise car dans l’entourage du président Macron, la gestion des pays africains, n’est pas connue et ils n’ont pas le code d’accès, c’est alors, que M. Le Drian joue la carte du grand maître. Il faut qu’un jour, ces rapports changent pour un vrai décollage dans le respect et le transfert de technologies et non, dans le transfert des enseignes commerciales.

Il faut changer les rapports dans cette alliance France-Afrique

A y voir de près, au niveau de la CEDEAO, il commence à avoir des courants de pensées. L’arrivée naturelle au pouvoir du président Umaro Embalo Sissoco de la Guinée-Bissau et sa vision jeune et ouverte sur le monde et l’emprunt qu’il veut pour son pays, dévoile la main cachée de la France qui dicte ses lois à ses gouvernorats dits de pays indépendants. Le président Embalo a été véritablement élu par son peuple. Il n’a été le pion de personne, même si sa victoire a été longtemps contestée pour l’obliger à s’insérer dans le moule et qu’il a refusé.

Il n’appartient à aucun cercle pour recevoir des injonctions macabres au détriment des besoins de son peuple. Déjà, il a été combattu par la grande loge des prêteurs et des soumis. Il a bataillé dur pour se retrouver reconnu. Il est libre. On le sent dans ses prises de parole, quand ses homologues présidents au cours des sommets de cette organisation, se penchent sur des sujets.

Il ne sera pas le seul. Tout jeune déjà, il décline et supplie presque ses aînés de ne pas s’éterniser au pouvoir et que deux mandats, sont suffisamment suffisants. Quand est-ce que les autres pays auront leur Embalo ?

Il a réussi tout de même à fédérer autour de la fête commémorative de l’anniversaire des 47 ans de l’indépendance de son pays, quatre chefs d’états, ceux du Burkina Faso, de la Mauritanie, du Sénégal et du Nigéria, la Côte d’Ivoire s’est fait représenter par son ministre des affaires étrangères, le Portugal, par son ministre d’état, ministre des affaires étrangères et bien d’autres nations amies épousant son combat. Enfin, il a été admis.

Si au niveau de la CEMAC, il y avait d’autres jeunes au pouvoir, les choses allaient bouger. Si c’était le président macron seul, ces vieillards dont l’âge de leur accession au pouvoir dépasse son âge de naissance, la France-Afrique dont on crie qu’elle n’existe plus, serait définitivement couchée dans son caveau.

M. Jean-Yves Le Drian, les tient ces chefs et il leur parle comme le général de Gaulle, Chirac consorts leur crient dessus et qu’ils tremblent comme des feuilles mortes. Il faut que ces camps d’anéantissement contre l’Afrique disparaissent pour permettre aux africains d’avoir confiance en eux-mêmes et s’affranchir.

A cause de la France et de ses intérêts, les africains ont du mal à décoller craignant de recevoir cette épée de Damoclès sur leur tête et ils sont tous dans une logique d’assistés éternels, des consommateurs sans fin, incapables de fabriquer par eux-mêmes, leurs matières premières et inventer leurs propres technologies.

Comment peut-on se développer avec des enseignes commerciales ?

Abidjan est devenue, un département français où on y trouve toutes les enseignes commerciales françaises, mais est-ce là, le développement ? Le développement, c’est quand une nation construit ses propres usines de fabrication de ses propres produits naturels et non cette manière de leur imposer des marques dont ils n’ont pas tous les mêmes pouvoirs d’achat de consommer. La France ne se rend pas service et ne rend pas non plus service à ses colonies. Tant que les africains, ne seront pas capables de se prendre en charge, la France n’aura pas la paix. Quand certains français qui ne connaissent pas l’histoire de leur pays, prennent les noirs comme des immigrés venant leur pourri la vie, il faut que les politiques français aient ce courage d’expliquer cette histoire à leurs compatriotes, pour au moins équilibrer l’information.

A cause de la maltraitance de la France sur les africains, sa jeunesse croit que son bonheur se trouve chez eux et elle prend tous les risques d’y parvenir pour venir y vivre l’enfer sur terre.

Il faut que cette France soit un peu sensible à la douleur des africains, c’est pourquoi, des jeunes présidents africains, l’Afrique en a besoin pour tenter d’inverser les rapports de force et remettre tous ces vieux accords de coopération à plat.

Macron voit depuis qu’il est à l’Elysée que ces accords sont destructifs, rébarbatifs, mortifères, mais si les opprimés eux-mêmes, n’en disent rien.

                                                           Joël ETTIEN

        Directeur de publication : businessactuality.com

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