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France-Afrique: Il faut que Macron arrête sa diplomatie spectacle quand il parle aux africains.

Pourquoi, quand il s’agit de l’Afrique, Macron se donne en spectacle dans ses discours révoltants ? On a senti un Macron sur un ton menaçant les pays africains de le suivre absolument dans son ignoble destin contre la Russie au siège des nations unies pendant l’assemblée annuelle de celle-ci, auquel cas, il agirait par des sanctions qui n’effraient plus.
Tant que cette diplomatie de spectacle ne prend pas fin dans les discours haineux et dictatoriaux à l’égard des africains, la France se trouvera toujours face à une jeunesse africaine révoltée. Tant que le président Macron ne voudrait pas changer sa manière de s’adresser aux africains avec un ton menaçant, il ferait monter le sentiment antifrançais qu’il craint naître sur le continent.

Que veut Macron à l’Afrique ?

Au stade actuel du bouillonnement du monde, Macron doit sentir des choses graves plantées sur l’image de son pays et sans doute à la destruction des acquis français sur le continent africain. Le sentiment antifrançais s’active par ses sorties haineuses et son ton qui met à mal les jeunes africains.

Les discours unanimement tenus par les leaders africains sont en train de varier car, l’Afrique a trop souffert et qu’il faut que cela s’arrête. Les nouvelles autorités africaines, du moins pour celles qui ont pris le taureau par les cornes dans leur pays pour faire changer les choses vieilles pratiques d’asservissement qui sclérosent ce continent, pourquoi la France ne voit pas ce que tout le monde voit qui va aller à la destruction de son image et de ses avoirs. Une exploitation qui dure et qui n’arrange pas les africains et maintenant que les jeunes ont compris, le langage n’est pas celui-là que Macron devrait tenir. Il doit user de tout tact pour revoir le vieux mode de fonctionnement de son pays à l’égard des pays africains qui ont tout donné durant des siècles et qui en retour, n’ont rien obtenu si ce n’est de la frustration, du mépris.

A la place de Macron, au lieu de théâtraliser son mode de fonctionnement diplomatique pour réduire les africains à un nouvel esclavage qui ne dit pas son nom, il ferait mieux de provoquer un grand sommet entre son pays et les pays africains qui se cherchent de nouveaux alliés, à s’asseoir autour d’une table pour revoir tous ces vieux accords de coopération à sens unique au profit de cette France insensible et égoïste.

Déjà, le fait qu’elle ait réussi à imposer sa langue, son mode de vie à ces milliers d’africains, elle doit s’enorgueillir et revenir à la sainteté dans ses rapports avec ces africains qui sont matures, émancipés comme toutes les autres nations émergentes et qui n’attendent que la technologie pour transformer leurs matières premières, en produits finis ou semi-finis. Si, elle ne veut pas voir la réalité en face, elle expose les jeunes africains à la désavouer et l’humilier à chaque grand forum international.

Huer un chef d’état africain aujourd’hui, c’est directement cette France qui est visée puisqu’elle constitue la contradiction principale. Macron ne doit plus considérer les jeunes africains comme des sous-hommes pour leur tenir des propos de maîtres à ses écoliers. Ces genres de comportement sont révolus et Macron doit en tenir compte. Il peut peut-être influencer ses mandants, mais pas toute l’Afrique qui n’est pas loin d’avoir de nouveaux alliés qui veulent parler avec elle avec respect et politesse, dans des rapports de gagnant-gagnant, qui dit mieux ?

Ce n’est pas dans cette diplomatie spectacle qu’il croit influencer tout un continent qui sait ce qu’il veut et n’a plus besoin de se faire représenter ou quelqu’un d’autres parler en son nom. Macron, l’Afrique d’hier, n’est plus celle d’aujourd’hui et tu fais monter le sentiment antifrançais dans le cœur de ces jeunes africains.

En plus, beaucoup de cadres africains parlent les autres langues des pays développés et émergents, donc les négociations n’ont plus besoin d’interprètes, ce qui doit vraiment pousser la France à revoir son comportement quand il s’agit désormais des africains.

Il y a des signaux qui ne trompent pas. Au Sénégal, en Centrafrique, au Tchad, au Niger, au Mali, bientôt en Guinée-Conakry, les lignes ont commencé à bouger et la révolte n’est pas loin, si c’est ce que veut Macron, il sera donc servi et bien servi.

                                                Koné Bintou

                                         Afrique de l’ouest

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