France-Afrique: La France doit revoir son logiciel.
La France, en voulant rester dans sa demeure, avec son mépris, serait à la recherche de nouvelles orientations politiques pour sa reconstruction et son positionnement international.
L’Afrique qui faisait sa force a su le pot aux roses et cherche à quitter son juron. Comme avec la France, tout doit-être la force et avec la force, les africains ont compris qu’on ne peut pas attirer les abeilles avec du vinaigre. A la guerre comme à la guerre, les africains ne veulent plus de cette coopération qui ne leur a valu qu’un gros retard et des deuils.
Non seulement elle ne veut pas reconnaître ses erreurs, mais elle s’obstine à demeurer le maître raciste, autoritaire, dictateur. La porte est fermée et il faut désormais toquer avant de vous laisser entrer. La coopération biaisée tout au profit de la France, cette coopération-là est décédée et il faut que cette France sache faire son deuil. On ne va plus y revenir malgré ses jérémiades car c’est celui qui porte son bagage qui ne connaît pas le poids.
Plusieurs siècles de servitude et esclavage, ça suffit. Aujourd’hui, on trouve plus de nantis en diplômes, de savoir et d’expériences en Afrique que certains présidents européens, mais alors pourquoi veulent-ils que l’Afrique leur serve de béquille ou de remorque ?
Il faut que la France revoit son logiciel et se mette à jour. Le printemps africain mis en branle, se chargera de booter hors d’état de nuire tous ses valets, ses sous-préfets locaux qui sont déjà découverts.
Heureusement qu’il y a encore et de nos jours, des Hommes intègres et conscients de cette maltraitance des français pour permettre à l’Afrique de voir enfin le jour. Celui qui ne veut pas partir, partira. Celui qui croit avoir la protection des français pour agir avec dictature, partira. Ce modèle sclérosé de leur démocratie boiteuse imposé à l’Afrique comme modèle de choix de ses leaders est dépassé, l’Afrique va s’imposer ses propres marques, n’en déplaise.
Aujourd’hui et grâce aux réseaux sociaux qui contribuent efficacement au combat de sensibilisation, de promotion des nouvelles valeurs, la jeunesse africaine a pris de l’avance sur eux en matière de communication. La nouvelle chance s’ouvre et pour cette fois, il ne faudrait pas que les présidents africains s’y adonnent les yeux fermés comme du temps jadis de nos aïeux. Il faut prendre son temps, au demeurant se faire aider par les jeunes, à lire scrupuleusement leur notice avant de s’engager avec eux.
La France qui se croit encore l’esclavagiste et maître absolu de la détention des droits des africains, il faut qu’elle sache que ces vieux et tristes clichés sont révolus.
Comment Macron peut-il se permettre de s’adresser aux présidents africains comme s’ils étaient ses élèves sans prendre de mesure ? Tous ces logiciels sont vétustes. Pouvons-nous leur faire ce pari ? Qu’elle lutte ou accepte, si l’Afrique n’est plus assujettie à elle, combien de temps tiendrait-elle cette France ?
Le vrai bonheur, on ne l’apprécie que lorsqu’on l’a perdu et c’est la fin d’une époque douloureuse et le début d’une nouvelle où personne ne doit regretter l’application des clauses. Alors, la France doit réviser son logiciel concernant l’Afrique car les temps ont radicalement changé.
Joël ETTIEN
Directeur de publication: businessactuality.com
