France-Afrique: Le dépit amoureux.
France, attention ! Prenez en compte les cris de cœur des africains, sinon… Assimi Goïta, Mamady Doumbiya, Kémi Séba, ne sont pas au Tchad pour les incriminer de ce qui s’est passé hier dans la capitale N’djamena et des manifestants, ont saccagé tout ce qui est à l’effigie de la France, au point où sans l’aide des policiers, un couple de français se serait fait cueillir comme un fruit mûr.
La France faiblit en Afrique
Les africains d’aujourd’hui ne sont pas comme ceux d’hier et il faut prendre en compte leurs revendications sinon, ils vont en découdre avec tout ce qui est français en Afrique.
Il faut prendre le temps nécessaire pour les écouter et apporter des solutions idoines à leurs problèmes. Le phénomène mystique français s’est fracturé et la peur a changé de camp. Si les autorités des pays africains et surtout les français, ne veulent pas entendre raison, leur départ est exigé dans les rues et ses conséquences feront le reste.
Quand dans un mariage l’amour est rompu, on n’insiste pas. Aussi douloureuse soit-elle, la séparation est irrévocable et la France s’obstine à demeurer dans l’illégalité pour subir la honte. Quand dans une relation, il n’y a plus de dialogue, aussi soit-il, il faut envisager le divorce et chacun prend sa route, quitte à aller s’amouracher avec qui on veut; mais la France ne veut pas partir.
Pour le moment, on lui propose amicalement le départ, elle fait la sourde oreille comme pour dire qu’elle aurait d’autres alternatives. L’Afrique d’aujourd’hui n’est plus celle d’hier et la France ne veut pas entendre raison. Elle attend les conséquences qui ne seront jamais réparées.
Les nouveaux alliés qui font des clins d’œil, ont pris trop les mesures de la maltraitance, de l’arrogance, de l’intimidation, de la cruauté et de l’exploitation abusive de ces africains dont la France continue de faire croire qu’ils sont des êtres à moitié achevés et qu’il faut les mépriser.
Bamako, Conakry, Ouagadougou, Douala, Bangui, ont commencé et la peur du président a évolué qui n’a plus d’emprise sur leur peuple. Ce qui s’est passé hier à N’djaména, n’est pas à balayer du revers de la main. Le monde bouge et les africains ont compris la morale.
Une vraie révolution se prépare en Afrique francophone, c’est pourquoi, il est impérieux qu’un grand sommet France-Afrique se tienne pour redéfinir de nouveaux accords, sinon, entre la France et ses colonies, il n’y a plus d’amour et persister serait nourrir le sentiment anti-français qui va grandir dans le cœur des africains.
Le message est clair, il faut en tenir compte.
Joël ETTIEN
directeur de publication: businessactuality.com
