France-Afrique: Les élections présidentielles en Afrique approchent, la jeunesse est aux aguets.
Les élections présidentielles arrivent à grands pas dans certains pays importants de l’Afrique francophone et c’est là que va se jouer l’avenir de la France en Afrique.
Nous nous inscrivons dans cette logique d’interpeller les autorités françaises de ce tournant important et de ce virage capital. Les africains francophones accusent à tort ou à raison que la France leur impose des présidents qui ne se soucient pas de leurs préoccupations et qui seraient à sa solde. Et depuis lors, dans certains pays, il y a des coups d’état en permanence et les rapports deviennent délétères, mais jamais, elle ne tire les grandes leçons des nouveaux enjeux de cette situation évolutive.
A chaque 5 ans, les pays africains pour beaucoup, c’est la période des élections présidentielles, c’est-à-dire le choix de celui que le peuple veut choisir pour conduire sa destinée et c’est là que certains et ils sont plus nombreux estiment que la France a sa mainmise sur leur choix. Non seulement, ils continuent de la conspuer mais, la jeunesse africaine, ne veut plus de cette France avec ses accords de coopération à sens unique. En plus de sa mainmise sur leurs pays, ils estiment que cette France encourage la dictature et le non-respect des mandats qui posent d’énormes soucis de stabilité sociopolitique. Aujourd’hui, elle perd sa face et n’a plus son prestige d’antan, mais elle ferme ses oreilles pour refuser d’entendre les cris de cœur de ces nombreux africains qui ont pris conscience que les temps ont changé pour nouer de nouveaux rapports avec les autres. Pour peu qu’ils veuillent agir, c’est la Russie qui est visée.
Si la France n’y prend garde, cette année électorale, elle aura maille à faire agir et ça sera le début officiel de son départ dans l’humiliation la plus totale.
Au Sénégal, les sénégalais regardent leur président Macky Sall qui ne voudrait pas respecter la constitution pour la violer en voulant s’entêter à briguer un mandat de plus et ça sera le déluge dans ce beau pays. En Côte d’Ivoire, ses ressortissants sont aux aguets en ce qui concerne le prochain choix de leur président Ouattara. Déjà, certains militants de son parti, le RHDP ont commencé à préparer l’esprit de le solliciter à briguer un autre mandat, celui de trop qui va faire déborder le vase. Le pays est en attente maximum pour dire ses derniers mots, nous prions que cela n’arrive pas et que la paix demeure.
Quand le président Macron demande aux africains de clarifier leurs positions vis-à-vis de la France, il vient là de donner l’ouverture aux débats, mais alors de quoi, il s’étonne que certains pays comme le Burkina Faso, au terme de leurs accords, ne veuillent plus les renouveler?
Ces élections présidentielles qui arrivent, il ne faudrait pas qu’elle essaie d’envoyer ses observateurs soit dit en passant, internationaux qui viennent pour mélanger les populations qui en ont déjà assez de cette pression.
Si la France ne veut plus se faire humilier, il ne faudrait pas qu’elle se cache derrière des pots pourris pour faire agir, dans tous les cas, aujourd’hui, grâce aux réseaux sociaux, rien ne perd, tout se transforme. Ce sont ses biens qui seront visés et en parler, ce n’est pas synonyme de propagande de sentiments anti-français.
Si la démocratie, c’est le choix du peuple, il faut qu’elle s’applique dans les autres pays, non pas seulement à la France.
Joël ETTIEN
Directeur de publication: businessactuality.com