La France quitte le MaliA LA UNE AFRIQUE 

France-Mali: A quoi servent encore ces organisations africaines ?

Les africains ne veulent plus des organisations politiques et économiques. Après le départ des forces militaires françaises du Mali, faut-il faire croire encore à la crédibilité des organisations qui régissent la stabilité des pays africains, telles la CEDEAO, UA, CEMAC,UEMOA…? 

Divorce entre le Mali et la France

Le drame que vivent les africains c’est que les présidents ne sont pas maîtres du destin de leur peuple et dépendent toujours de la France. Ils ont du mal à tirer les grandes leçons de ce qui leur arrive et surtout dire la vérité qui consiste à pousser les autorités françaises à provoquer un grand sommet France-Afrique pour remettre sur la table tous ces vieux accords qui continuent de les enchaîner.

Le tourbillon malien qui a eu raison sur la puissante France devrait logiquement faire plier le regard dans le fonctionnement de toutes ces organisations qui ont été mises en place pour contrôler l’évolution de cette partie noire du continent africain, à savoir la CEDEAO, l’UA, la CEMAC, l’UEMOA.

Tout le monde constate que ces organisations ne sont ni de près ni de loin mises en place pour la protection et le développement des pays qui dépendent d’elles. Aucun pays africain ne dispose de sa propre légitimité et tous doivent émarger au Quais d’Orsay. Du coup, on ne peut pas vouloir devenir président d’un pays africain si on ne va pas prendre son onction, sa bénédiction dans cette loge. Pourtant tout évolue, le marché est ouvert. Les contraintes n’ont plus de raison de persister,  des pays dits émergents émergent et se comparent aux anciennes nations qui n’ont pas vu les choses venir.

Ces pays émergents ne sont pas dictateurs et ignobles dans leurs démarches avec certains faibles qui les sollicitent et la France, a du mal à comprendre le son de la musique. Le Mali tient des propos d’égal à égal, le mépris et l’arrogance avec lesquels la France s’adressait aux africains, tout ce comportement vient d’être désacraliser et la reine est nue.

Ces organisations financées par la France et l’Union européenne, ne répondent plus aux exigences du moment aux africains. 

Pour que les différentes positions convergent dans le même sens, il faut que les présidents des pays africains et la France se mettent autour de la même table pour tout remettre en question; sinon, aux yeux de la jeunesse africaine, ils n’ont aucun respect et ils seront toujours décriées.

KOUDOU Anselm

                  Correspondant permanent à Abidjan

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