L'Afrique et les organisations régionalesINVESTIGATION 

Afrique: La fébrilité des organisations sous-régionales

Les organisations qui prétendent s’occuper des affaires africaines se sont très affaiblies et n’ont plus de crédit. Il faut à cet effet que les présidents en prennent de la graine et revoient le contenu et l’adaptent aux contingences immédiates et modernes.

L’union africaine, la CEDEAO, l’UEMOA, etc, sont vétustes et improductives aux besoins des affaires africaines. Les africains continuent de souffrir et aucune de ces organisations ne se penche sur leurs réalités. La jeunesse africaine ne croit plus en son continent, elle subit des humiliations et tortures des arabes avant de mourir sur les eaux et aucune de ces organisations ne s’est jamais penchée pour voir et prendre des décisions.

Si ces organisations étaient au fait, les coups d’État n’allaient pas ressurgir à l’aube des années lumières et l’Afrique n’allait pas vivre ces « galères ». Si les présidents Ouattara de Côte d’Ivoire, Denis Sassou Nguesso du Congo, Paul Biya du Cameroun, Faure du Togo, Patrice Talon du Bénin, pour ne citer que ceux-là, veulent rentrer dans l’histoire, ils doivent prendre le courage pour provoquer un grand sommet et remettre les pendules à l’heure.

L’objet de ces organismes ne tient plus la route et l’Afrique souffre. Pourquoi tous les autres continents se penchent sur leurs préoccupations stables à la recherche du bien-être de leurs compatriotes et l’Afrique continue de se donner des balles dans les pieds ?

La pandémie oblige tous les pays au monde à s’adapter à un nouvel ordre mondial, à aucun moment, on n’a entendu parler d’un sommet des présidents africains pour voir comment s’en tenir et quelles sont les dispositions à prendre pour se mettre à l’abri et leurs populations. On parle des vaccins et malgré ce capital de médecins, des professeurs, de laboratoires dont dispose le continent africain, aucun ne participe aux recherches pour trouver des médicaments.

La jeunesse ne se sent plus dans les préoccupations de ses dirigeants et aucun de ses présidents ne se penche sur ces besoins. L’Afrique a du génie, mais si les présidents ne favorisent l’éclosion de ces talents, ce continent ne sera jamais développé; encore qu’il faudrait une réelle volonté politique, car si elle ne suit pas, il ne faudrait pas être surpris des coups d’État.
                                                           

Joël ETTIEN
                    Directeur de publication: businessactuality.com 

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