La CEDEAO valide Umaro EmbaloA LA UNE AFRIQUE 

Guinée-Bissau: Le président Embalo Umaro, ni parrain, ni soutien, mais président de son pays.

Le président Umaro Embalo, le parrain de lui-même et le filleul de son peuple, comme il est parvenu par la volonté de son peuple, il va produire le miracle d’un pays qui sort de sa léthargie pour rebondir sur ses pieds pour rejoindre les grandes nations.

Le président Embalo Umaro, comme un bon guide du peuple

Pendant la crise sanitaire provoquée par le coronavirus, on a vu la réaction des présidents africains qui sont parrainés et ceux qui ne le sont pas. D’abord, il faut revenir sur les conditions de son élection à la magistrature suprême de son pays.

A plusieurs reprises, sa victoire a été contestée, non pas seulement au perdant, les Simoes mais accentuée par la communauté internationale, à la tête desquelles, la France et ses médias. Pourtant, la Guinée-Bissau était une ancienne colonie portugaise et non française, mais pourquoi cet acharnement politico-diplomatique ? Jusque-là, seul le camp des Pereira pourra honnêtement et sincèrement le dire et le peuple voudra bien le savoir, un jour.

Seul face à cette obstination farouche des français qui voulaient absolument contraindre la CEDEAO à rejeter cette victoire, le candidat Umaro Embalo devenu président de la république aujourd’hui a peiné pour convaincre.

Le choix du peuple bissau-guinéen

En plus du soutien de son peuple, la CEDEAO qui était pourtant, observatrice de ces élections avait reconnu la victoire aux premier et deuxième tours, mais non, la France ne voulait pas l’entendre et ses médias n’arrêtaient de tirer à boulets rouges sur le choix du peuple bissau-guinéen.

Il a sillonné certaines capitales pour leur expliquer que c’est lui qui a remporté les élections au deuxième tour. En sa présence, certains présidents le rassuraient et dès qu’il retourne dans son pays, les tirades se poursuivaient. Le seul qui l’avait compris, c’est bien son voisin, le président sénégalais, M. Macky Sall. Lui aussi, seul face à cette secte d’amis cautionnés et validés par la France qui finance à hauteur de 80% la CEDEAO.

Cette communauté internationale qui ne savait rien du candidat Embalo et le minimisait et enfin, il est parvenu en tête et en sa qualité de Général de l’armée de son pays, plusieurs fois dans certains gouvernements et déterminé à remettre son pays sur le même pied d’égalité que les autres nations, n’était pas cet enfant de cœur qui suit la tête baissée dans des béni oui.

Embalo, le parrain de lui-même et le filleul de son peuple prend ses responsabilités de se faire investir et composer son gouvernement et là encore, c’est mal connaitre les médias internationaux qui l’ont traité de tous les noms, de dictateur, d’auto proclamé au point où la peur avait commencé à s’emparer de ses compatriotes. Heureusement qu’il a dans ses veines, le TAB, qu’on inocule dans le corps des militaires qui les débarrasse de la peur, ça lui a profité. Il a résisté.

Avec admiration, le président en exercice de la CEDEAO, l’inflexible président du Niger, S.EM. Issoufou Mahamadou, le confirme et là encore, certains présidents hésitent à lui emboiter le pas pourtant, la Guinée Bissau a accusé un retard chronique qui a besoin de panser pour aller de l’avant. Le nouveau président Embalo veut passer à l’action, mais les médias étrangers et le comportement de suivisme de certains de ses pairs, l’y bloquent.

On le voit, encore, les lunettes d’aristocrate, son ruban sur la tête et sa canne à la main, sans forcer le président sortant, M. Mario Vaz à qui on rend un vibrant hommage, le reconnait gagnant et accepte de lui remettre le pouvoir et là aussi, on dit qu’il a triché, une victoire à deux tours contestées et par qui, par les étrangers qui ont failli mettre l’opinion guinéenne à leur solde. Embalo, calmement et froidement, menait sa lutte contre cette communauté internationale.

La fameuse CEDEAO finit enfin de lui reconnaitre sa victoire, mais jusque-là, Embalo n’a pas de parrain et il n’en veut pas car quand on rentre dans ces circuits, on perd sa crédibilité et le peuple vous vomit. C’est un électron libre.

Le président Embalo Umaro et Andry Rajoelina, des figures de la nouvelle Afrique libre

Pendant que le président malgache venait de montrer à la face du monde qu’il a trouvé le médicament contre le virus, tous les présidents africains, se sont jetés sur leur téléphone pour le féliciter sans jamais joindre l’acte à la parole.

Il aura suffi que le président Embalo Umaro décroche son téléphone et passe la première commande officiellement pour que les autres se cachent pour savourer sa bravoure et il leur dispatche le remède contre le virus.

Le monde salue le courage et la bravoure de ce président débonnaire qui n’est pas baptisé par des cercles où on ne peut pas prendre des décisions sans leur accord. Au peuple guinéen, il vient d’avoir le président, le vrai qui a conscience de son retard et qui est venu pour le développer. Nous n’avons aucun doute, peu importe les embûches, il a mangé du lion pour son peuple et nous le saluons.

                                                                                  Joël ETTIEN

                   Directeur de publication : businessactuality.com

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