Il faut que Soro et Ouattara laissent les ivoiriens tranquilles.
Il faut que Soro Guillaume et son père Alassane Ouattara laissent les ivoiriens vaquer tranquillement à leurs occupations car on ne nourrit pas un peuple avec des angoisses, du suspens et de la peur. C’est quoi cette histoire de moi je t’aime, moi non plus dans laquelle, ces deux font vivre les ivoiriens?
Si c’est Soro qui veut se donner de la contenance ou que c’est le président Ouattara qui veut se venger, il faut qu’ils comprennent que les ivoiriens ne vivent pas d’amour et d’eau fraîche. C’est quand tout le monde croit que le monde doit-être tranquille que les deux sortent pour faire leur grand love, mais les ivoiriens trouvent quoi dans leur train-train angoissant?
La fin de l’année approche à grands pas. Certains sont inquiets de ce qu’il ne trouveront pas de quoi à rentrer dans cette nouvelle année que tout le temps, les deux tourtereaux politiques font grincer les dents de leurs compatriotes. Il faut les laisser apprécier le développement physique du pays, c’est tout le temps, de la migraine qu’ils donnent aux ivoiriens.
Mais une chose nous a interpellé sur ce dernier buzz, c’est le silence du côté du gouvernement ivoirien qui n’a produit aucun communiqué soit pour confirmer ou démentir sur cette supposée arrestation échouée ou reportée, ce qui veut dire qu’il n’en a rien foutre, comme pour dire, il n’y a rien à voir, circulez.
Si telle est vraiment la volonté du président Ouattara de mettre Soro aux arrêts, le moment est mal choisi pour un tel projet car, les ivoiriens dont on dit qu’ils se sont réconciliés et qui dans le fond, ils n’attendent que la petite étincelle pour réagir, comme on l’a vu dans la région de Gagnoa où des populations se sont livrées à la guerre, en empêchant les forces de l’ordre de les franchir, il y a des ruches qu’il ne faut surtout remuer et Soro Guillaume fait partie de cette ruche.
Maintenant si c’est Soro aussi qui croit qu’il est y isolé et se perdant le paysage politique attise le feu pour s’éclairer, le moment se ne prête pas à ce jeu.
S’il veut véritablement faire partie des animateurs politiques de son pays, il y a trop de sujets sur lesquels il peut se prononcer, sans forcément passer par ces acrobaties qui troublent le sommeil de ses parents. Entre autres sujets actuellement qui fait feu de tout bois, il y a le futur congrès du PDCI RDA, l’augmentation du prix à la pompe de l’essence, l’avènement de l’alliance du Sahel, la guerre qui oppose Israël et la Palestine car on se souvient l’avoir aperçu, prier en frottant son front dans les lieux saints des juifs et enfin, le mouvement de l’ordre mondial dont on parle des BRICS qui arrivent à grands pas en Afrique, la France qui perd toutes ses colonies, voilà autant de sujet sur lesquels, on aimerait l’entendre.
Dans le camp du PDCI RDA, on incite Thiam à venir prendre part à la vie politique de son pays, lui Soro, quelle serait sa position sur le cas de ce dernier qui, quoiqu’on qu’on dise serait son adversaire quand il sera dans la vallée politique ivoirienne.
Mais inquiéter tout le temps les ivoiriens sur sa vie qui serait menacée et qu’il serait présenté comme ils l’ont fait au président Gbagbo Laurent quand l’armée française l’avait extirpé, le montrant défigurer comme un fauve qui effraie, les ivoiriens se soucient d’une chose, l’impression que les bruits donnent de l’envahissement des étrangers sur son territoire, voilà des inquiétudes que les ivoiriens aimeraient savoir ce que les opposants pensent pour les rassurer.
Ce dans quoi, ils sont les deux, qu’ils sachent que leur amour n’intéresse plus personne ce qui préoccupe aujourd’hui, les ivoiriens, c’est comment trouver de l’argent pour manger trois fois par jour, se soigner, comment envoyer les enfants à l’école et plein d’autres soucis auxquels ils n’arrivent pas à faire face, sinon, leur vengeance n’intéresse guère les ivoiriens qui sont habitués à ces barbaries qui finissent toujours en prison.
Une bonne fois pour toute, assez d’en faire trop assez.
Joël ETTIEN
Directeur de publication: businessactuality.com