Le mur de la méfiance doit tomber en Côte d'IvoireCÔTE D'IVOIRE 

la paix n’est pas loin, mais il faut faire des sacrifices, les vrais.

Peut-on parler de stabilité sans évoquer le problème des prisonniers politiques et des exilés ivoiriens ? La paix n’est pas loin, mais il faut des sacrifices, mais les vrais. Il ne faut pas mentir au président de la république qui se bat pour ramener la paix définitive à ses compatriotes ivoiriens. Il ne faut pas l’éloigner de la réalité pour le bloquer dans une tour d’ivoire. Il faut lui dire qu’un homme s’assume et avec courage et détermination. Nous nous inscrivons dans cette logique pour lui dire qu’on ne peut pas parler de stabilité sociopolitique sans évoquer l’épineuse équation de ses frères et sœurs qui souffrent et continuent de payer le lourd tribut des temps douloureux passés.

Personne n’a le cul propre dans tout ce que la Côte d’Ivoire vit, traversé, mais si chacun veut camper sur sa position, aucune position n’a raison. Évoquer le cas de Soro Guillaume, n’est pas susciter de haine dans le cœur des gens, mais, c’est de dire si on veut pardonner, tout pardonner, il y a des sacrifices qu’il faut faire.

Nous revenons de Ferkessédougou, la ville natale de ce dernier, des imams à la population, tous le réclament, parce qu’il est un fils, un cousin, un neveu, un frère, un père et j’en passe. On peut le faire revenir et sa présence peut consolider certaines failles qu’elle peut cimenter.

Le cas de Soro Guillaume est une épine dorsale, un gros cailloux dans toutes les chaussures du président de la république et pour qu’il puisse marcher convenablement, c’est de les retirer tout simplement. Loin d’être adepte de ce dernier qui a ses pions dans le camp du président Ouattara, dans l’armée, la police, la gendarmerie et dans la société civile, au nord, ils disent que le président Ouattara peut tout faire, mais pour eux si Soro Guillaume ne rentre pas, c’est comme soigner une plaie sur une croûte.

Maintenant revenons sur le cas de ceux qui croupissent dans les maisons fermées divers prisons sur qui on déverse des serpents, on les éloigne de leurs parents pour leur faire subir les pires atrocités, les généraux et autres dans les prisons, il ne faudrait pas qu’en parler devienne un crime pour lequel, on doit les rejoindre, mais on cherche des solutions durables et ceux-là, en sont les timoniers de cet asphalte.

Dans une famille, il y a du bon et du mauvais, mais justement, il faut le tout pour faire un monde et encourager le président Ouattara à renverser son verre à vin et le remplacer par l’eau, n’est pas synonyme de le pousser à sa perte.

Une loi d’amnistie générale peut lui donner tous les saints à le couver, mais dans cette position dû ôte-toi de là pour que je m’y mette, peut avoir des relents de vengeance et de vengeance en vengeance, on ne s’en sortira jamais.

Ce que nous proposons c’est pour eux puisque nous ne jouissons pas des avantages directs du pouvoir, mais nous voulons exhorter les uns et les autres à la paix des braves et des vaincus. Il faut que ceux qui entourent le président Ouattara, le rassurent qu’on ne peut pas s’asseoir sur une chaise à trois pieds, son déséquilibre peut le faire chuter. Ce n’est pas un souhait.

C’est l’eau qui t’aime qui va dans ton canari, dit un adage bété, si nous revenons sur ces aspects, loin de nous des ennemis du pouvoir, mais qui aime bien châtie bien car quand on  arrive pas à cueillir un fruit mûr, on se sert de tous les supports pour l’avoir.

Si nous évoquons souvent le cas de ceux qui constituent des handicaps au bon fonctionnement du pouvoir, c’est parce qu’on ne veut plus que les ivoiriens soient à chaque instant en train de ressasser des souvenirs bons comme mauvais.

Soro Guillaume est qui pour son cœur ne rencontre de raison ?

                              Joël ETTIEN 

        Directeur de publication: businessactuality.com

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