Afrique, danger de consommation du miel importéINVESTIGATION 

L’Afrique a ses valeurs qu’il faut respecter.

L’Afrique n’est pas l’Europe et l’Europe non plus, n’est pas l’Afrique. Tout africain qui se servira de la culture européenne pour se conduire ou chercher à résoudre ses problèmes à l’européenne, échouera toujours car, les deux entités ne sont pas compatibles sur bien nombre de choses. Nous allons évoquer quelques règles élémentaires d’obéissance en Afrique, sans aucune prétention.

En Afrique, on ne donne jamais raison à un fils devant son père en public et un enfant n’a pas le droit d’insulter son père. En Afrique, les enfants sont obéissants de leurs parents peu importe leur fortune ou leurs responsabilités sociopolitiques. Un père reste un père et une mère reste une mère. L’Afrique fonctionne sur ses propres valeurs culturelles et traditionnelles, quand on les fauche, c’est l’accident.

La société africaine a toujours fonctionné selon ses us et coutumes, sa tradition et cela ne doit en aucun cas se faire avaler par la pression occidentale. Même dans les choix maritaux, ceux-là sont toujours là pour attirer l’attention et donner leurs avis. Surtout quand dans l’évolution, on prend des pères adoptifs, des parrains, cela devient plus compliqué car, ceux-là jouent plus de rôle d’encadrement que les parents biologiques, donc en cas d’échec, ils se sentent encore plus coupables. L’africain, n’aime pas la honte.

Ce sont ces valeurs-là qui ont guidé le pas de l’africain respectueux et poli, de toutes les façons, l’enfant qui obéit à ses parents, obtient tout sur son chemin. Peu importe la colère de l’enfant pour ce que son père lui a fait, il peut couler toutes les larmes de son corps, mais son père reste son père. Le père qui se sent coupable d’avoir blessé son fils, pour le contenter, lui achète des cadeaux ou le soir, tranquillement au dîner, lui  offre les gros morceaux de viande pour se faire pardonner, mais jamais, en public, on ne l’humilie pour faire plaisir à l’enfant. 

Tout africain qui ne respecte pas ces consignes élémentaires, rate sa vie et s’il ne les rattrape pas vite et que ses parents disparaissent, c’est une malédiction qui broie son avenir. Il faut respecter les parents.

Un enfant qui insulte ses parents sur la place publique, est un maudit. On ne dit jamais au caïman qui te donne à manger que sa bouche sent mauvais, quand on est rassasié. C’est valable pour tous les enfants africains.

En Afrique, l’âge compte énormément dans la société. Quand quelqu’un est plus âgé, on lui doit du respect et tous ceux qui ont suivi cette éducation s’en sont sortis avec des bénédictions.

Une société qui n’a pas de règles de conduite ou du moins quand celles-ci sont phagocytées par des lois modernes, le peuple se perd et c’est le cas des européens. En Europe c’est l’enfant qui commande. On ne verra jamais ça en Afrique.

C’est pourquoi, pour tous ceux dont leurs parents vivent et qui se sont fourbus dans leurs rapports, ils doivent se rapprocher d’un autre parent, soit un oncle pour aller demander pardon. En Afrique, le sang des animaux est purificatoire. Quand on reconnaît avoir offensé un père ou une mère, après que les pourparlers se soient conclus, on procède à des libations suivies d’un poulet, un mouton ou même un bœuf qu’on égorge pour cimenter cette réconciliation. Le sang qui coule, efface tout.

C’est pourquoi autrefois en Afrique, on mangeait en groupe pour se parler car le temps des repas était aussi preuve d’entente et de convivialité.

On ne peut pas tous les citer, mais le sujet qui nous importe ici, c’est la désobéissance des enfants à l’égard de leurs parents (père, mère). Pour celui qui veut aller loin, il doit se mettre dans la tête qu’un père et une mère se vénèrent et cette façon de les obéir, profite plus à l’enfant qui est protégé des mauvais esprits et réussit dans sa vie parce qu’il a eu l’onction de ceux-là. Il ne faut pas avoir la grosse tête parce qu’on a de l’argent ou qu’on assume des hautes fonctions politiques, dans la société. Il ne faut pas mépriser ses parents. C’est une malédiction, la désobéissance parentale.                                                

Joël ETTIEN
                      Directeur de publication: businessactuality.com

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