Corruption à AbidjanCÔTE D'IVOIRE 

Les jeunes de +30 ans sont interdits de responsabilités politiques.

En Côte d’Ivoire, pour tous ceux qui désirent se lancer dans la politique et qui ont en dessous de 50 ans, ce n’est pas la peine. Ils doivent attendre, tout en se mettant à la disposition de leurs responsables, en plaçant des bâches, chaises, hauts-parleurs et attendre indéfiniment les 70 ou 80 ans pour espérer se voir attribuer des fonctions d’élu.

Tous les pays au monde rajeunissent leurs responsables. En France ceux qui décident au nom de ce pays, n’ont pas plus de 50 ans et d’ailleurs leur premier ministre, n’a même pas 30 ans. A côté de la Côte d’Ivoire, les présidents Assimi Goïta et Ibrahim Traoré, qui sont des présidents, n’ont pas plus de 50 ans, mais alors, pourquoi dans ce pays, pour espérer gravir les échelons il faut avoir les poils tout blancs?

M. Thiam n’est pas jeune. Il a plus de 60 ans et pour en arriver à la tête du PDCI-RDA, il a dû connaître des vertes et des pas mûrs. Sur ce coup, on peut tout dire de Ouattara, mais il obéit à cette règle car dans son gouvernement, comme dans son parti politique, il y a des jeunes qui flambent de leur fraîcheur.

Quant aux autres partis politiques, il faut patienter parfois, certains n’arrivent pas à voir le bout du tunnel et meurent en chemin et c’est là, qu’ils auront des couronnes de fleurs dans leur hypocrisie à déposer sur leur tombe. Faire la promotion de ces jeunes qui ont plein à prouver à leur tour, ils doivent faire très attention à ne pas enfreindre aux humeurs de ceux qui entourent le leader. 

Il nous a été rapporté que dans certains politiques et non des moindres, pour gravir aux échelons de vice-présidents, de conseillers et membres du bureau politique, il faut mettre la main à la poche et ce sont des millions, pour des jeunes dont certains ne travaillent pas, ils vont trouver cette fortune où pour espérer devenir majeurs?

Ce sont toujours les mêmes qui dictent les lois autour du leader. Quand on se rend dans certains sièges de ces partis, on y trouve que des vieux et vieilles qui, pour se lever, sont obligés de s’appuyer sur des cannes et ils sont toujours en fonction.   

Ce n’est pas que les jeunes ne désirent pas se lancer dans la politique, mais on ne leur fait pas de place distinctive et sont tous obligés de chercher des tuteurs qui, parfois, ont autre chose à faire que de les positionner ou les pistonner.

Il faut revoir tous ces dysfonctionnements, pour ne pas venir dire que des jeunes quittent aussi facilement des partis pour d’autres.

                          Joël ETTIEN 

    Directeur de publication : businessactuality.com 

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