Lettre ouverte à Yaël Braun PivetA LA UNE MONDE Uncategorized 

Lettre ouverte à Madame Yaël Braun Pivet

Vitry, le 30 Janvier 2023

Jean BLEZON– Écrivain

37, Rue Vercingétorix

94400 Vitry-sur-Seine (FRANCE)

                                                                                            À Madame Yaël Braun Pivet

                                                                                                         Présidente

De l’Assemblée Nationale Française

Au 126, de l’Université

75007 Paris (FRANCE)

Objet : Lettre ouverte Au peuple français sur les tueries de l’Armée française En Côte d’Ivoire, de 2002 à 2021.

Madame la Présidente,

Par la présente lettre, je viens respectueusement vous exposer les faits concernant la Côte d’Ivoire, devant le peuple de France.

Mais, avant tout, je me présente au peuple français : Je suis Jean Blezon, né le 15 juillet 1932 à Kéglobly, en Côte d’Ivoire. Je suis arrivé en France le 05 octobre 1970. Cependant, je suis né esclave français à cette date de 1932 et devenu aujourd’hui citoyen français de seconde zone.

Je sais très bien que cette lettre sera mal interprétée, à cause du système impérialiste qui dirige les pays dits « pauvres ». Alors, ma mort sera programmée pour tous les agents secrets qui seront prêts à me tuer pour dire que c’est un recèlement de compte. Je suis sûr que ma lettre me cause déjà du tort, et que les services secrets de tous genres seront à ma porte. Ceux qui penseront à ma mort seront même plus nombreux que ceux qui feront une étude intelligente pour poser des questions !

Hélas ! Chacun est appelé à mourir, quelles que soient sa force, sa royauté et sa puissance. Que la France tue les Ivoiriens pour dire que c’est à cause de « ses intérêts », cela est absurde ! Vraiment absurde que l’Ivoirien, encore moins le sol de ses aïeux, soit l’intérêt de la France !

Madame la Présidente, je puis vous dire que tout ceci a une explication aussi bien scientifique que philosophique et naturelle.

Lorsque je suis né, mon père a été réquisitionné pour les travaux forcés. À ce moment-là, j’avais deux ans et demi, me disait ma mère. Mon père a été de nouveau réquisitionné sur la même route pour être transporté au front comme esclave de la France, afin de prendre part à une guerre dont l’Afrique ignorait le fondement. Les nouvelles provenant du bureau du commandant de Cercle colonial de Man, dans l’ouest de la Côte d’Ivoire, ont déclaré mon père mort. Alors, mon grand-père et le village ont fait le deuil et organisé une veillée sans le corps de leur enfant. Ce drame s’est produit parce que nous étions esclaves, dans la soumission à la France. Parce que nous étions et nous sommes appelés « sous-hommes », même si aujourd’hui cette appellation prend la connotation de « sous-développés ».

Vous vous demandez certainement avec un étonnement inouï, Madame la Présidente, pourquoi j’écris et dis tout cela au peuple français ? En réalité, le peuple français ne sait pas ce qui se passe sur son dos. Il subit les faits qu’on lui rapporte, donc il est comme moi. Or, les faits rapportés sont tronqués, chaque fois que le peuple français les entend. Je vous donne un exemple.

La guerre que l’État français du président Jacques Chirac a déclarée à la Côte d’Ivoire, a commencé en 2001, au moment où un plan commun français a été mis en marche, avant que le peuple ivoirien ne s’en aperçoive en octobre 2002. Parce que le président Laurent Gbagbo ne vient pas d’une loge quelconque de France comme Alassane Dramane Ouattara. Et parce que l’État français voulait installer absolument quelqu’un venant de la Loge de France, qui puisse exécuter sans état d’âme les ordres pour tuer facilement.

Ainsi, le 06 novembre 2004, la France du président Jacques Chirac va passer à la vitesse supérieure. Elle va d’abord bombarder le camp militaire français à Bouaké pour porter l’accusation sur le président ivoirien (Laurent Gbagbo). Partant de là, la France a déclaré une guerre ouvertement sans sommation à la Côte d’Ivoire, en vue d’installer les rebelles et leur chef Alassane Dramane Ouattara au pouvoir, sur le sol ivoirien. Elle trouvera comme argument : il faut les tuer tous ! La France réagira à cette accusation farfelue en détruisant les avions ivoiriens au sol, parce qu’elle a trouvé le prétexte de détruire la Côte d’Ivoire pour imposer un gouverneur et un préfet aux Ivoiriens. Le 09 novembre 2004, l’armée française tuera 110 personnes devant l’Hôtel Ivoire et 60 autres sur le pont de Félix Houphouët-Boigny à Abidjan. À tous ces morts, il faut inclure ceux qui ont succombé à leurs blessures dans les hôpitaux.

Ainsi, Madame la Présidente, cette guerre que le président Jacques Chirac avait commencée, en tuant 8 de ses soldats plus un journaliste américain sur le sol ivoirien, a été couronnée par le président Nicolas Sarkozy, en massacrant 3 000 femmes et hommes devant la résidence du président en exercice, Laurent Gbagbo.

Nous voyons que déjà en 2010, l’OTAN, l’ONU et la Licorne française étaient prêts à massacrer le peuple ivoirien, comme le disait Monsieur F.F. Dereckson, l’homme des Illuminati de la Banque Mondiale, du Fonds Monétaire international, de la Banque Européenne et de la Banque de France, qui doit jouer le rôle prépondérant. Les trois armées et leurs associés financiers ont tué au total un million cinq cent mille (1.500.000) personnes de 2002 à 2021 en coupant  des têtes à Daoukro la ville d’ancien président Henri Konan Bédié.

Et depuis le mois de novembre 2022, la Côte d’Ivoire est prise en otage par gouvernement de la France.

Comme a prévenu Monsieur F.F. Dereckson, cet adepte des Illuminati, il est prévu de rayer les Ivoiriens sur leur terre pour les remplacer par des allogènes, ainsi nous voyons la Côte d’Ivoire encerclée. C’est tout à fait normal, puisqu’avant même l’installation d’Alassane Dramane Ouattara au pouvoir, la France de Jacques Chirac a désarmé l’armée ivoirienne. Aujourd’hui, le peuple de Côte d’Ivoire attend sa destruction, puisque son pays est encerclé par l’armée française et l’OTAN. Alors Madame la Présidente, voulez-vous que la France détruise la Côte d’Ivoire ou qu’elle soit votre île aux œufs d’or ?

Seulement, Madame la Présidente, j’ai une question à vous poser : On dit dans le milieu de l’aristocratie française que l’Homme noir est au même titre que les animaux de la forêt, n’est-ce pas ? C’est pour cette raison qu’en 2011 la France du gouvernement Sarkozy a fermé les banques et mis un embargo sur les médicaments pour tuer vingt cinq milles (25.000) bébés et vieillards, afin que les morts se comptent en grands nombres et que le monde d’Europe voie que la France est puissante.

Mais avant cette destruction de la Côte d’Ivoire par la France, comme l’ont prévu les présidents Chirac et Sarkozy, je voudrais, Madame la Présidente, vous rappeler un passage du discours du président Sarkozy sur les Africains, le jeudi 26 juillet 2007 à Dakar. Ce discours qui a retenti au ton de la haine du continent africain et qui a donné à la France le goût de haïr et de dire que l’Administration française n’aime pas l’Afrique, le voici :

« C’est que l’homme africain n’est pas assez rentré dans l’histoire, le paysan africain qui depuis le millénaire vit avec des saisons dont l’idéal de vie est d’être en harmonie avec la nature, ne connaît que l’éternel recommencement du temps rythmé par répétition sans fin de mêmes gestes et de mêmes paroles. Dans cet imaginaire, où tout recommence toujours, il n’y a de place, ni pour l’aventure humaine ni pour l’idée de progrès. Dans cet univers où la nature commande tout, l’homme échappe à l’angoisse de l’histoire qui tenaille l’homme moderne, mais l’homme reste immobile au milieu d’un ordre immuable où tout semble être écrit en avance, jamais l’homme ne se lance vers l’avenir, jamais il ne lui vient à l’idée de sortir de la répétition, de s’inventer. »

Au vu de ce discours de l’ancien président français tenu le 26 juillet 2007 à Dakar, dites-moi, Madame la Présidente : Qui est « anti-qui » ? Nous avons vu la suite : l’Élysée a déroulé le tapis rouge aux rebelles libyens, et quelques jours plus tard, la France de Sarkozy a fait assassiner le président Kadhafi, tué ses enfants et toute sa maison. Partant de là, l’armée française a commencé à assassiner les enfants et les vieillards en Côte d’Ivoire.

Permettez-moi de terminer par cette question que je pose respectueusement aux personnalités qui ont reçu cette note : Admettons que, pour des élections présidentielles ici en Europe, particulièrement en France, en Allemagne, etc., les États-Unis viennent mettre un embargo de médicaments, lequel occasionne la mort de 25 000 enfants et vieillards en une semaine ; que dira le monde européen ? Ceci constitue un crime contre humanité, n’est-ce pas ? Eh bien, je le dis avec certitude, ce genre de crime a été commis en Côte d’Ivoire, de 2002 à 2012, par l’Administration française sur le dos du peuple français. Ainsi va le monde dit « civiliser » qui commet des crimes contre l’humanité dans des pays qu’il appelle « pauvres », par le biais d’une France se disant « pays des droits de l’Homme ».

Vous, en tant que représentante du Peuple français, que pensez-vous ?

Je vous prie d’agréer, Madame la Présidente de l’Assemblée Nationale française, l’expression de ma considération distinguée.

Jean BLEZON– Écrivain

Pièces jointes :

Une copie de la lettre à l’Organisation des Nations Unies

Une copie du discours des Illuminati, 2e partie

Un exemplaire du livre intitulé ‘’Le Procès de la Honte’’- Jugement

du Président Laurent Gbagbo à C.P.I.

Related posts

Leave a Comment