Mali: Les médias français sommés de quitter le territoire.
Les médias français sont sommés de quitter le territoire malien pour mauvais traitement de leurs informations dont les autorités qualifient de partisanes et d’espionnage. Depuis le déclenchement de la crise entre la Russie et l’Ukraine, les médias français ont pris faits et causes pour l’OTAN, l’Amérique, l’Europe et en lieu et place d’instruire sur les racines du mal. Ils ont pris position pour salir le Mali et la Russie. Au Mali, ces médias diabolisent l’armée malienne de tous les mauvais noms et ils ont été sommés de quitter le pays.
Les médias français sanctionnés au Mali
Pour ceux qui ne suivent pas l’actualité au Mali, depuis que les nouvelles autorités sont arrivées au pouvoir, en ciblant la France comme étant le mal qui ronge leur développement et qui ont rompu pour le moment les amarres avec leur ancien colon, les médias français ne font que les peindre en noir. Pour deux militaires maliens tués au front contre les terroristes, ils extrapolent en inversant les chiffres pour montrer l’incapacité et l’inexpérience des soldats maliens. A plusieurs reprises, les autorités n’ont pas arrêté d’attirer leur attention sur ces dérives qu’elles n’ont de cesse de prévenir.
Se sentant les maîtres du jeu et jouant désormais le rôle des politiques, ces médias français basés au Mali, ont été sommés de quitter le territoire du Mali. De leur prise de position, voulant salir les efforts déployés sur le terrain par les nouvelles autorités maliennes qu’ils n’ont jamais voulu les reconnaître comme telles, les qualifiant de junte et de leurs alliés de mercenaires, ils doivent quitter le pays. Ils font tout pour monter les uns contre les autres à travers leurs rendus qui frisent et frustrent. Les journalistes de haut vol, le Mali en compte des milliers, mais si c’est pour venir raconter des faits de soulèvements populaires, on ne va pas taxer les autorités maliennes d’anti-français.
Ce qui se passe en Afrique, n’a rien d’anti-français à moins que les médias le motivent, sinon, c’est un problème d’abus, de complot et d’exploitation abusive des ressources du pays rien d’autre; et comme la France ne veut pas partager, elle a cru qu’avec la vague des jeunes africains, les rapports ne vont plus connaître le même sort.
Alors si ces médias jouent au trouble-fête, qu’ils s’en aillent. Une chose aussi est sûre, quand les autorités maliennes décident, elles ne reviennent pas sur leur décision. C’est vraiment dommage pour ces espions, comme les maliens les appellent qui se font passer de journalistes et qu’ils viennent d’être démasqués. Ils ont enlisé et comploté avec la CEDEAO à mettre un embargo sévère et comme le Mali continue de tenir la route, ils ont changé de fusil d’épaule.
KOUDOU Anselm
Correspondant permanent à Abidjan
