La CEDEAO contre l'arrestation de IBKA LA UNE AFRIQUE 

Mali: Pourquoi la CEDEAO ne cherche pas à comprendre les maliens?

Pourquoi la CEDEAO a laissé faire au Mali, avant de mélanger le calcul visionnaire de la junte militaire avec autant de pression qu’elle aurait dû exercer sur le président IBK, pendant que les maliens étaient dans les rues, demandant son départ ?

Que veut la CEDEAO au Mali ?

A quoi joue la CEDEAO  au Mali ? Pourquoi, elle se comporte de cette manière en Afrique donnant l’impression qu’elle est là, pour encourager, ce qu’il ne faut pas et permettre le contraire du développement de l’espace qu’elle contrôle et cache et protège plus les intérêts de la France que de protéger celui des africains ?

Les maliens ont décidé de mettre leur président de côté pour actionner leur développement, ils auraient dû le tuer et ils en avaient le droit, puisqu’un coup d’état militaire, peut en arriver à là, s’ils ne l’ont pas fait, que la France arrête de dicter sa loi contre nature aux maliens, avec ces chefs d’état soucieux de la protection de ses intérêts que ceux de leurs compatriotes.

Ils avaient leur plan en allant renverser le président IBK qui les aurait trahis. Comment en deux semaines, les erreurs et manquements pour lesquels, ils ont écarté IBK, ils puissent le mettre en pratique ? Pourquoi, la France n’avait-elle pas agi plutôt et c’est parce que les militaires maliens qui ont renversé le pouvoir de IBK, seraient venus de la Russie et comme, elle a peur militairement de la Russie, passe par les chehs d’état eux-mêmes, à faire leur barrage ?

C’est sur son espace colonisé qu’il y a plus de problèmes, est-ce que la France y pense pour revoir sa copie au lieu de mandater toujours ces mandants à contrefaire. Pour une fois, nous en voulons à la CEDEAO qui donne la nette impression, qu’elle est en mission plutôt que se donner les moyens pour motiver, veiller au strict respect et la considération des constitutions des pays pour faire appliquer la démocratie.

Depuis un certain moment, on apprend que les militaires maliens tuent les terroriste et djihadistes, alors, la France fait cette pression pour que ces mutins dégagent. S’ils sont entrain de mettre de l’ordre sécuritaire, puisque le président IBK, n’en a pas été capable à cause de ses limites souterraines, pendant que ses compatriotes innocents payaient le lourd tribut, nous pensons qu’il faut encadrer cette junte à réaliser son projet au lieu de lui faire la pression pour la dévier et voir les maliens souffrir d’un civil politique qui serait encore assujetti aux ordres.    

Pouvons-nous faire au moins ce constat du retard de ces pays africains qui parlent la langue française par rapport aux autres qui avancent ? Le Ghana, le Rwanda, le Nigéria qui sont aussi, africains ont une longueur d’avance, pendant que ceux des francophones, continuent de piétiner eux-mêmes leur propre avancée ?

Le problème ne se situe pas à forcer les militaires de rendre le pouvoir à des civils au Mali, de sitôt, si c’est pour que les mêmes choses produisent toujours les mêmes effets.

Nous souhaiterions qu’on leur donne le temps nécessaire, de démontrer ce qu’il les a poussés à faire ce coup d’état et ensuite remettre les civils au pouvoir. Il y a tout de même, un exemple palpable à côté, celui du Ghana qui respire un air de confiance qui lui permet de se développer dans la tranquillité.

Tout part des élections, c’est-à-dire, dans le choix des leaders africains francophones. Quand l’élu ne vient pas du cercle de la France-Afrique, la France, fait tout pour le déloger par tous les moyens et les résultats, comme ces derniers ne sont pas, pour le peuple, ils sont toujours décriés et qui ne respectent rien parce qu’ils savent qu’ils sont protégés par la France avec sa puissante armée, qui s’équipe contre l’Afrique.

Si la France a eu sa liberté au forceps d’une lutte, qu’elle laisse ses colonies se débrouiller dans leur lutte émancipatrice ? C’est aussi simple que cela, sinon, s’immiscer dans les affaires internes, comme elle le fait malicieusement, produirait toujours des revendications populaires car la jeunesse africaine d’aujourd’hui, n’est pas celle d’hier, le monde a changé qui évolue et les africains francophones ne bénéficient pas de cette évolution.

Alors si la CEDEAO et les autres organisations sont là pour empêcher l’Afrique de se développer, ce n’est pas la peine qu’elles y soient. L’Afrique veut aussi, sa vraie marque pour son développement. Il faut la comprendre.

Il ne faudrait pas que la France donne cette impression que les chefs d’état africains sont à son service et nos celui de leurs propres peuples.

                                                                      Joël ETTIEN

        Directeur de publication : businessactuality.com    

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