La CEDEAO lève les sanctions sur le MaliA LA UNE AFRIQUE 

Mali: « il faut reprendre la guerre des négociations, c’est un impératif.”

Les conclusions hâtives ont été prises à l’encontre du Mali, pays frère de la CEDEAO et il est grand temps de baisser les gardes et revoir certaines positions tranchées qui n’ont pas en principe le droit d’exister.

Les sanctions contre le Mali sont à revoir

Les sanctions contre la junte militaire au pouvoir au Mali qui éclaboussent tout le peuple malien et qui ont provoqué des vagues d’indignation, de soutien, il n’est pas encore tard de les revoir.

Quand on gère des humains surtout des êtres qui parlent comme soi, il y a des mesures qui peuvent motiver la sagesse.

Si les présidents de la CEDEAO ne revoient pas leurs copies, les images qui vont suivre sous peu montreront des morts asphyxiés, faméliques et c’est le contraire de ces décisions qui lèvera le visage. Si cette horreur peut indigner, tout près n’est pas loin. Il faut se ressaisir.

Ceux pour qui tout ce combat est livré sont tapis sous l’ombre des arbustes, hagards, les yeux clos, les mouches se baladant sur leur visage, avec les yeux clos logés dans leur orbite, ne comprennent rien de ce qui leur arrive. Les pauvres !

Il faut que l’Afrique arrête de présenter ces images d’infamies au monde entier pour faire courir les ONG à distribuer de l’aliment avarié aux populations.

La mise en place de ce système politique qui ne permet pas le plein exercice des libertés fondamentales des individus ou groupe d’individus; la concentration du pouvoir entre les mains d’un groupe d’hommes au détriment des institutions traditionnelles reconnues, la sécurité doit primer.

Sur le plan économique, financier et social, le Mali tiendra combien de temps ? Voilà des camions stoppés dans les frontières, certains transportent des produits périssables; tout nouveau, tout beau mais là, c’est tout nouveau, tout laid. Il ne faut surtout pas prétendre obéir ou tenter de faire plaisir à des gens de l’extérieur au détriment des pauvres populations qui ne savent même pas que le pouvoir se bat pour eux.
On ne se bat pas au chevet d’une mère malade, le Mali l’est: CEDEAO, revoyez vos copies.
                                                   

Joël ETTIEN
        Directeur de publication: businessactuality.com

Related posts

Leave a Comment