ONU: L’Afrique a fini avec les influences néfastes et elle va agir.

L’assemblée générale de l’ONU vient de s’achever et les africains doivent en tirer les grandes leçons. En effet, à travers tous ces discours qui en ont sortis, seuls les collabos africains trouveraient à redire, mais sur ce chapitre, aucun avis contraire ne peut contrarier les déterminismes qui rencontrent des victoires.

En Côte d’Ivoire, ceux qui ont pris les armes en 2002 avaient trouvé comme justificatifs que certains ivoiriens étaient marginalisés et qu’à travers un simple boubou (gros tissu porté par les musulmans) ceux-ci étaient invités à la mort, à la vindicte populaire et ils ont pu avoir la caution pour devenir ce qu’ils sont tous devenus aujourd’hui. L’Afrique a fini avec les influences néfastes et elle va agir.

A aucun moment, ces ivoiriens nouveaux n’avaient trouvé la force et le courage de s’extasier à l’ONU pour demander la signature et la reconnaissance de leur « bravoure », puisque c’était les français qui parlaient à leur place, alors que ce qui nous a été donné de constater, ce sont des africains qui sont venus parler à la place des africains, ce n’est pas pareil.

Quand, ces jeunes nouveaux africains se succèdent devant ce pupitre de l’ONU pour dénoncer toutes ces injustices, on comprend aisément l’attitude de ceux qui ont pris plaisir à faire les sales besognes à la place des impérialistes. Là où nous estimons que les choses ne seront plus comme auparavant, ce sont les résultats immédiats qu’ils remportent. Qui pouvait croire un seul instant que dans son arrogance, son mépris, son racisme, Macron pouvait mordre la poussière au point de venir avaler sa salive jetée dans la poussière du Sahel? Or donc, la page de Bazoum est tournée? Macron a mis vraiment du temps à le comprendre.

Or donc, cette CEDEAO n’agissait pas au nom des africains mais est là pour intimider les présidents africains à obéir servilement aux donneurs d’ordre des français ? Qui a dit que les africains détestent les français? Pourquoi ils n’ont pas ce courage d’appeler un chat un chat et qu’en voulant tout travestir, ils se compromettent? Le temps des dictées est révolu car la peur du gendarme a aussi changé de camp.

Quand un ministre burkinabè des affaires étrangères vient à la tribune dire que le décollage de l’Afrique ne sera effectivement une réalité que si elle fait la paix avec son passé bafoué et que les sous-préfets, les assujettis de présidents africains, nous font croire le contraire, n’est-ce pas l’hôpital qui se moque de la charité ? On ne peut pas commenter ce qui s’est passé à New-York, on prend bonne note, on y cogite et on avance.

Certains africains, hélas et malheureusement trouveront toujours à redire, mais quand on marche, on regarde peu derrière. Comme personne ne s’y attendait, c’est normal les réactions néfastes qui vont suivre ceux qui se sentent bloqués et espèrent encore des résidus pour vivre.

Ce qui s’est passé à New-York est tout simplement historique, pathétique, encourageant et stimulant, n’en déplaise. Ce qui est vraiment intéressant dans cette ouverture, la plus novatrice, c’est l’utilisation d’un français châtié à leur adresse. On comprend les raisons de l’absence de Macron à cette assemblée, mais les réseaux sociaux lui remonteront les nouvelles.

Ils sont trois à former l’alliance du Sahel, qu’ils souffrent de ne pas fermer la porte car les autres vont suivre. Ils sont tous des peureux et n’attendent que le plat soit cuit pour venir le manger à belles dents sans gêne. On les connaît aussi.

Comme on sait désormais où se trouvent nos intérêts, les jérémiades des frustrés qui vivent de ces souffrances et qui vont le payer cher, tôt ou tard, nous demandons aux présidents du Mali, du Burkina et du Niger de redoubler de vigilance car ils ont toujours utilisé les noirs pour tuer les leaders noirs, ce qu’on appelle la politique du troisième homme.

On les supporte qu’ils tiennent bon.

                   Joël Ettien 

Directeur de publication: businessactuality.com