PDCI RDA: Quand le patrimoine de ce parti était bien géré ?
De tous temps, nous n’avons pas arrêté d’attirer l’attention du PDCI RDA du vieux Bédié de ce que son parti subirait si ces propositions ne venaient pas à sérieusement analyser.
On entend souvent dire qu’on ne vit pas d’amour et d’eau fraîche et c’est une réalité. Le PDCI RDA du vieux Bédié a d’énormes potentialités qui, si elles avaient été gérées comme un business, il n’allait pas à avoir toutes ces fissures et ces départs massifs qui viennent le fragiliser.
Le parti du vieux Bédié est le seul en Côte d’Ivoire à disposer d’équipements de valeurs, à commencer par son patrimoine immobilier. Allez du côté de Treichville, non loin du siège de la fédération ivoirienne de football, une grande bâtisse appartenant au PDCI RDA. Si cette salle était mise en valeur, elle pourrait créer de l’emploi, mais hélas. Imaginez vous, le nombre de spectacles que les ivoiriens organisent dans le mois et cette salle peut contenir plus de 1000 places. A force de l’ignorer, la salle se meurt.
Au Plateau, il y a une autre salle, non loin de la police judiciaire, vit de rouille et pourtant, elle pouvait servir aux autres moyennant finance et des cadres pouvaient en vivre. Le parti du vieux peut créer des opportunités.
À Yamoussoukro, la ville natale du président Houphouët, ce n’est pas des patrimoines qui manquent, mais la volonté de les mettre en valeur. Tous ces biens bien gérés, peuvent arrêter cette hémorragie qui risque de tuer le parti. Le président Bédié donne l’impression de vouloir tout prendre en charge, le jour où il ne sera pas là, pense-t-il aux conséquences ?
Vouloir rattacher tout à sa personne, la gestion d’un grand parti politique dont le fondateur a mis son temps pour laisser à la postérité et son successeur des biens, et que le vieux Bédié laisse mourir.
Si aujourd’hui , on assiste aux départs qui ne font que commencer, c’est parce que le parti n’offre plus d’opportunités politiques et professionnelles. Le parti du vieux Houphouët fait ses adieux aux ivoiriens et tous ses militants, incapables de supplier le vieux Bédié, d’accepter de confier la gestion à d’autres jeunes cadres, le parti ira de mal en pis.
Si, on parle du football devenu aujourd’hui, un grand business, un lieu de hauts visuels, quand ont t’envoie, il faut savoir t’envoyer soi-même. C’est vraiment dommage que le vieux Bédié ne laissera aucun souvenir en héritage si ce n’est au niveau de sa famille biologique.
Koné Bintou
Afrique de l’Ouest
