Ouattara, Bédié et Gbagbo, le trio politique de Côte d'IvoireA LA UNE AFRIQUE 

Rencontre des trois présidents: Rien n’a encore commencé que les ivoiriens en doutent.

Pourquoi les ivoiriens doutent de quelque chose qui n’est pas encore arrivé et qui arrive quoi qu’il advienne, concernant la rencontre des trois ténors de la vie sociopolitique de leur pays ?

Rencontre des trois présidents

L’annonce de la rencontre entre les trois présidents ivoiriens, Bédié, Ouattara et Gbagbo, autant, elle présente un souhait, autant, elle suscite des inquiétudes et des doutes. Déjà, la date du 14 juillet semble suspecte pour cette rencontre. On dit que leur entente ramènera la cohésion et consolidera la réconciliation, mais en même temps, les ivoiriens doutent déjà de la résolution du communiqué final qui va sanctionner cette rencontre, nous voulons chercher à comprendre.

Certains ivoiriens ont des jugements sur ces trois ténors qui détiennent leur vie entre leurs mains. Quand ils parlent du président Bédié, ils le traitent d’aimer trop l’argent et pour de l’argent, il est prêt à tout. Quand il s’agit du président Gbagbo, on le qualifie de boulanger, quelqu’un qui ne respecte pas sa propre parole et prêt à tout remettre en cause. Pour l’actuel locataire du palais présidentiel, Alassane Ouattara, ses compatriotes le traitent de rancunier, qui dit quelque chose et fait son contraire.

Chaque président a son étiquette et à partir de ces constats, les ivoiriens doutent de leur bonne foi et de leur sincérité. Pourtant, ils sont et constituent des acteurs principaux et majeurs dans leur tourmente, que faire ?

Il appartient donc à ces trois de sortir de leur enclos du 14 juillet avec, pour une fois, quelque chose de vrai, de précis et de respectueux. Un homme ne vaut que par ce qu’il dit et qu’il respecte.

Comme le dit, le groupe VDA, un groupe d’artistes chanteurs qui suit l’actualité ivoirienne de près, ils sont tous de la même cour commune, donc qu’ils arrêtent à se jouer de la vie de leurs compatriotes, encore que tout est cher sur les marchés qui fait maigrir le panier de la ménagère.

Quand ils sont malades, ils ne se font pas soigner au pays, donc, ils ne connaissent pas la souffrance de leurs concitoyens. Ils ne consomment pas local, pour voir que tous les aliments importés sont nocifs et impropres à la consommation. Ils ne paient pas de carburant à la pompe pour savoir que le prix du litre d’essence a augmenté, en fait, ils vivent étrangers de ce que vivent leurs compatriotes. Ils vivent dans un pays avec le cœur ailleurs, c’est logique qu’ils se jouent de la vie de leurs concitoyens.

Pour une fois, les ivoiriens leur demandent pardon d’être un peu loyaux, sincères et honnêtes de ce qu’ils décideront car les élections approchent. Ils ne veulent plus de morts pendant ces élections et ils sont les trois qui détiennent la clé du bonheur et des calamités de ces élections à venir.

Le président français sera heureux qu’après le défilé des militaires, dès qu’il rentre à l’Elysée qu’on lui dise qu’en Côte d’Ivoire, la rencontre entre les trois, n’a pas accouché d’une souris, mais des franches décisions qui rassureront tout le monde.

Ce qui est sûr, chacun aura un coup de fil de l’Elysée. N’est-ce pas qu’ils vont se retrouver pour fêter ensemble la fête des français ?

                                                      Koné Bintou

                                                Afrique de l’ouest

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