Sécurité: Le président Ouattara est aux manettes.
Comment le président ivoirien Ouattara est-il conscient de la sécurité de son pays et comment il la gère ? Un jour, un pro-Ouattara nous disait à Paris sur la sécurité en Côte d’Ivoire, comment son mentor la gère. Il ne badine pas avec ce secteur sécuritaire et voilà qu’autour de lui, c’est la profusion des coups d’État. Qui ne sait pas que tout Abidjan est infiltrée et aussi l’intérieur du pays profond par des djihadistes, certains déguisés en orpailleurs clandestins ?
Comment le président Ouattara gère la sécurité de son pays ?
Qui ne sait pas que ceux qui sont pourchassés dans les pays chauds viennent en Côte d’Ivoire pour se mettre à l’abri ? Un djihadiste reste un djihadiste, la tuerie est dans son sang. C’est pourquoi, le président Ouattara prend les commandes de la cellule sécuritaire qu’il a confiée à son jeune frère Téné Birahima Ouattara dit Photocopie après le décès de Hamed Bakayoko.
Les moyens financiers et matériels déployés sont effrayants et les consignes ne se négocient pas. A la guerre comme à la guerre, tirez sur ce qui bouge. Les terroristes sont au courant de ces consignes que pour le moment, le président de la république suit la sécurité de son pays de très près. Un autre observateur nous disait : « il sera difficile à des malséants de vouloir tenter un coup en Côte d’Ivoire si la France et les américains ne donnent pas leur accord ».
Qui peut en ce moment proposer mieux que le président Ouattara pour son maintien au pouvoir et pour la sécurité de ce pays ? Il n’y a personne, donc autant le laisser gérer ces cafouillages traumatisants.
Heureusement qu’à cause de la pandémie, les voyages se font rares, si ce n’est que tout près. Mais il faut reconnaître ce mérite au président Ouattara, ceinturé de troubles sociopolitiques et qui dort tranquille, ou du moins, fait dormir tranquille ses compatriotes.
En plus de la stabilité qu’il recherche, il investit et offre de l’assurance aux bailleurs de fonds. Il est prêt à tout et aussi est au parfum du moindre bruit venant des buissons. Le budget consacré à la défense ne fait que tripler et les ivoiriens doivent en être conscients pour aider leur président à soutenir les forces de l’ordre dans la quête de cette stabilité.
Un troisième observateur nous disait : « les ivoiriens, pour le moment, ne voient pas l’effort sécuritaire de leur président, mais si rien n’est fait qu’il n’est plus là, son pays sera la proie des terroristes ». Est-ce que le président Ouattara sur ce plan, est-il une chance ou un malheur pour ses compatriotes ? C’est à chaque ivoirien de savoir où se trouvent ses intérêts. Tous les jours, ils vaquent à leurs occupations, mais ils ne sont pas à l’abri de ces tueurs à gage, ces djihadistes. Que demande le peuple ?
Le président Houphouët disait encore à cet effet, qu’il est plus facile de faire la guerre que la paix. Dans tous les cas, ces ivoiriens ont manqué le virage de leur paix à cause de la guerre civile de 2010 et ils en savent quelque chose; c’est pourquoi si leur président est le moindre mal, ils se doivent de le soutenir. Pour le moment, il est aux manettes et rien ne lui échappe.
Mais après Ouattara, est-ce que les ivoiriens y songent déjà ?
Joël ETTIEN
Directeur de publication: businessactuality.com
