France-Mali: Le sentiment anti français s’est ouvert.
Comment Jean-Yves le Drian, le ministre des affaires étrangères français a accentué le sentiment anti-français au Mali et partant dans toute en Afrique ?
Le sentiment anti-français au Mali s’accentue
La capitale malienne, Bamako est à feu et à sang en ce moment où nous mettons sous presse ces lignes. Tous les effigies des pays fricotants avec les mesures, sont en train de partir en fumée, dont ceux portant sur la France. La joie se lit sur le visage des maliens dans les rues de Bamako à la suite de la prise de position des pays émergents.
M. Jean-Yves le Drian, voilà le tout dernier bastion de la politique néocoloniale, il n’a pas compris que les choses évoluent et que grâce aux réseaux sociaux, tout se sait à l’instant. Autrefois considéré comme un malentendu, le sentiment anti-français est devenu ouvert. A force d’en vouloir aux chefs d’État, ce ministre vient d’ouvrir la haine et c’est la revanche de la jeunesse africaine. Ce qui se passe au Mali, pour celui qui n’y a rien à voir, les jeunes ont pris position et le français est mal perçu dans la zone ouest africaine.
Si, la France n’a rien avoir dans le conflit qui oppose les présidents africains, à la junte militaire, pourquoi cette France interdit le vol de sa compagnie Air-France au Mali?
Le ministre français, Jean-Yves le Drian, n’a pas pris les mesures dictées à l’encontre des maliens et voilà que ces africains sont en colère contre la France.
Malheureusement pour ce ministre, il oublie que son pays ira aux élections présidentielles et de tels comportement peuvent leur jouer des tours graves, puisque l’Afrique occupe toujours une place capitale dans les débats. La politique africaine de la France de Macron a été un gros échec et cela va leur revenir comme une goutte sur leur nez.
Comment peuvent- ils oublier l’importance de l’électorat afro-français décisif au deuxième tour ? Jean-Yves le Drian ne pourra-t-il pas se désolidariser de cet échec pour se rebiffer au dernier moment, le temps de rendre compte ?
La France a perdu l’Afrique centrale: le Gabon et la Centrafrique; maintenant, c’est l’Afrique de l’ouest. Comme une étincelle, la jeunesse africaine a pris de l’assurance et les choses seront visiblement claires dans leur tête.
C’est vraiment dommage ! Pour tenter d’attirer les abeilles, pour cette fois-ci, au lieu de prendre du miel, la France en se cachant derrière ceux que les africains appellent « les sous-préfets », s’est laissée découverte. Elle s’est trompée de stratégie pour utiliser de l’acide. La peur a changé de camp et la suite reste à vérifier.
Joël ETTIEN
Directeur de publication: businessactuality.com
