Sport: Menace sur les jeux de la francophonie

Les informations sur la tenue des jeux de la francophonie en Côte d’Ivoire ne sont pas bonnes. La date risque de ne pas se tenir et les autorités sont inquiètes.

Quand on sait que les pays qui doivent abriter les jeux sont tirés au sort et que le Canada s’était porté candidat avec les infrastructures de ce pays qui ne souffraient d’aucun doute, la Côte d’Ivoire a vu sa chance supplanter celle du Canada, un report de la date, lui serait préjudiciable.

Alors que faire?

Sur le plan politique, il y a trop de remous, de bruits de bottes qui inquiètent le pays organisateur. Pour empêcher tous les troubles, le président ivoirien, n’a pas réfléchi outre mesure et a sorti le peu de liquidité pour contenter ses mutins, avec promesse brève, à court terme à l’appui, de tout solder avant la date des jeux. Sur quoi comptait-il pour prendre un tel engagement? Les mutins veulent leur argent et ils sont prêts à descendre à Abidjan la capitale économique pour tout débrayer. Le président Ouattara comptant sur ses anciens alliés, la banque mondiale, le fonds monétaire international et autres organismes, où autre fois pour peu, il prenait son téléphone et résolvait tout d’un coup, les problèmes, l’aiguille de sa montre ne tourne plus. Les portes lui sont fermées.

Il fait appel au roi marocain, qui vient à son secours, mais militairement, ne peut rien pour assurer la sécurité des jeux si ce n’est la sécurité personnelle du président et des amis, les bruits arrivent et plus stridents. Les jeux de la francophonie semblent compris.

C’est là, l’occasion de rappeler que l’argent ne peut pas tout résoudre. Le prix du cacao est réduit de moitié. Les ports ivoiriens, n’ont plus d’audience et les bateaux y accostent rarement. Les frontières qui servaient d’entrée de dividendes autrefois, n’existent plus parce que tout est ouverte et la Côte d’Ivoire se sent essoufflée. Aucun robinet ne coule et le piétinement des projets devient évident. Le président ivoirien ayant séjourné en France récemment, n’a pas eu gain de cause car la France, organise une élection qui les préoccupe avec le front national à la porte de l’Elysée. Comment faire pour l’en empêcher d’y entrer? Le président français, n’a plus ce temps d’écoute parce que c’est sous son mandat que ce séisme politique se produit. Il ne peut plus prendre des engagements économiques qui peuvent le rattraper. Ouattara est retourné débrouille et les mécontentements se remuent.

Au lieu de rechercher le contentement de son peuple, c’est là, son parti politique le RDR, le rassemblement des républicains, tient des propos de puissance décousus de sens, jetant ainsi l’opprobre sur des enjeux majeurs immédiats. Ouattara se retrouve seul et aucun organisme ne dispose de l’argent pour lui venir en aide, de peur, qu’il ne le prenne encore pour payer ses mutins. Il est pris à son propre piège.

Les jeunes veulent aussi, leur sport parce qu’ils ne font que s’entrainer tous les jours pour montrer aux yeux du monde qu’ils sont les meilleurs, sans compter les autres des autres pays aussi, qui veulent en découdre avec leurs homologues ivoiriens. Si la date n’est pas tenue, qu’adviendra-t-il? D’abord, la France aura un nouveau président à sa tête. Est ce qu’il sera tolérant? Bon à ,savoir.

Pour l’image même du pays, Ouattara doit ouvrir ses préoccupations à tous les hommes politiques pour demander conseils. Les jeux approchent, inutile donc de se jouer les braves quand on sait qu’il n’y a plus de l’argent dans les caisses de l’état.

Les jeunes ivoiriens sont anxieux et en plus, le sport peut-être, un grand facteur de rapprochement, dont la Côte d’Ivoire a besoin, mais les jours de la date de la francophonie sont comptés.

Les infrastructures dédiées à cet effet, dandinent. La soif de leurs jeux, s’ils ne se tiennent pas à la date prévue, qu’est ce que le président ivoirien leur dira et aux pays associés. La fête de la francophonie au pays des Ouattara, ne retrouve plus ses instruments pour faire danser les invités.

C’est parce que tout est lié à l’argent que les solutions sont difficiles à trouver, mais quand on a passé plusieurs années de sa vie, à la banque mondiale, à la BECEAO, on a le langage économique pour redresser les équilibres.  Si le président Ouattara avait remboursé les dettes contractées auprès de son homologue congolais Sassou Nguesso, peut-être que les présidents lui prêteront encore de l’argent pour se sortir d’affaire?

Nous osons espérer que ce n’est que des farces, que les jeux auront bel et bien lieu à la date indiquée et que la fête engagera tous les ivoiriens dans une ambiance et une liesse populaires. La menace sur les jeux de la francophonie en Côte d’Ivoire, est à prendre au sérieux.

 Joël ETTIEN

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One Thought to “Sport: Menace sur les jeux de la francophonie”

  1. Et si ce que vous dites, est évident, comment le président Ouattara fera pour convaincre l’espace francophone?

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