Abidjan, boulevard de gaulle occupé par des voituresCÔTE D'IVOIRE 

Transport: Il faut revoir le parc auto, la coupe approche.

Faisant partie de ceux qui observent et attirent l’attention des décideurs, nous nous posons la question sur le parc auto ivoirien surtout abidjanais pendant la période de la coupe d’Afrique des nations qui se déroulera en Côte d’Ivoire à partir du mois de janvier 2024.

La SOTRA, la société de transport abidjanais ne fait rien pour le moment pour montrer que des nouveaux bus seraient en train de venir compléter l’existant qui roule dans des états souvent défectueux. Les gares et arrêts sont complètement délabrés, et le constat est désolant. Les gares lagunaires qui ceinturent la lagune ébrié sont dans un état lamentable. Nous parlons de la SOTRA qui ferait mieux de s’occuper de la rénovation de ses gares lagunaires qui sont toutes des vitrines et qui se trouvent dans des états frisant la honte.

Les arrêts de bus sur toute l’étendue du territoire abidjanais ne sont pas au mieux de leur forme, car en cas de pluie et de soleil accablant,  soit on prend un bain ou on est imbibé de sueur. Pourtant, le peu qui reste sont couverts de publicités. Et si le nombre croissait, peut-être le nombre de publicités aussi allait garnir ces arrêts qui font pitié en l’état.

Les bus qui roulent dont certains fument comme une vieille qui perd son temps dans ses cigares, offrent un spectacle hideux.

Revenons sur le cas des gbakas. Dire simplement leur nom nous frise la crainte. Des plaques d’immatriculation, en passant par l’état physique et finir par le moteur, les ivoiriens sont en danger sur les routes.

Le parc auto est trop vieillissant et pourtant le pays s’apprête à organiser une grande fête continentale. Nous aurions été informés que la SOTRA aurait promis de nouveaux bus, à hauteur de 1000 bus en circulation par jour, est-ce le cas? Quant aux bateaux-bus appartenant à la SOTRA, ce sont des cercueils naviguant sur les eaux de la lagune ébrié. Comme ils ne les empruntent pas, c’est normal qu’ils attendent que le pire se produise pour venir jouer les pompiers, pourtant ils peuvent agir par anticipation.

Les accrochages entre les gbakas et autres usagers par jour, occasionnent des bouchons infernaux et à Abidjan, la circulation est une croix lourde que chaque ivoirien doit porter. Ce n’est pas le nombre d’échangeurs qui résoudrait le problème, mais la discipline qui manque à ces chauffeurs qui deviennent très arrogants en s’adressant aux passagers.

Il reste quelques petits mois et c’est la coupe d’Afrique des nations, ce qui frappe dans un pays, quand on y arrive, ce sont les moyens de transport et ceux-ci ne sont pas au milieu de leur grande forme surtout la SOTRA qui est un bien collectif des ivoiriens.

                             Joël Ettien 

           Directeur de publication: businessactuality.com

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