les pays africains face au coronavirusINVESTIGATION 

Afrique: Et si le virus provoquant le déclic de l’union et de la solidarité africaine?

Et si le virus pouvait provoquer le déclic de la solidarité africaine, l’union et la prise de conscience chez les présidents africains ?

Et si la crise sanitaire favorisait la solidarité africaine?

Voilà un virus qui contraint tous les édifices à fermer leur accès à leurs fidèles, même chez les musulmans. Il est tellement violent, virulent, inexorable et courageux. Les pays qui se disent grandement puissants, sont tombés dans l’impuissance de faire le constat.

Pourquoi, les états africains ne profiteraient-ils pas pour se rapprocher davantage et revoir leur mode de cohabitation et fonctionnement ? Les autres qui les surveillent n’ayant pas le temps, pourquoi ne pas s’en servir pour réparer le vieux moteur pour mettre leur vie en marche ?

Pourquoi il faut nécessairement que les européens les alignent sur leur mode de vie pendant que l’Afrique a ses us et coutumes qui n’obéissent pas obligatoirement à celles des autres comme les asiatiques qui vivent tranquille avec leur mode de vie ?

Des remèdes à l’Africaine

Voilà que des pays africains ont trouvé des pistes de remède contre le virus Corona qui marcheraient, mais comme la France et l’Europe ne les ont pas validés, alors c’est démoniaque, nocif, pourtant le métabolisme du noir n’a rien à voir avec celui des blancs.

Un béninois Agon a proposé ses trouvailles dénommées Apivirine au lieu de l’aider pour tester, eh bien non, la France a crié et les chefs d’état africains de l’ouest, se sont rangés, fermant hermétiquement l’utilisation de ces remèdes africains, fruits d’un africain en Afrique. Qui mieux peut connaitre son corps que soi-même qu’un étranger ?

Tant que les présidents africains ne se mettent pas ensemble pour se défendre et protéger leurs acquis, ils seront toujours des proies faciles à broyer. Pourquoi, ces chefs d’état ne se servent pas des occasions pour se ressaisir et prendre des nouvelles décisions faisant l’autopsie des vieilles coopérations improductives ?

La solidarité africaine peut-elle démarrer avec le Madagascar?

Madagascar vient de trouver un préventif contre le virus, au lieu de l’approcher pour l’encourager, les africains attendent patiemment le vaccin des laboratoires européens qui viendront se beurrer sur les pauvres fonds financiers de ces états africains.

Quand on est seul on est fragile mais en union, en équipe, la force qui se dégage, peut effrayer et donner du respect et de la nouvelle vision. Il faut que ces présidents africains, se dégagent de ce complexe légendaire qui les empêche d’être des Hommes libres. Pourquoi, ils ne peuvent pas provoquer un grand sommet sans inviter les autres pour faire le bilan de toutes les coopérations depuis 70 ans, pour tirer les conclusions ?

On dit souvent que meilleur n’est pas ailleurs, s’il n’y a pas de bilan, comment on peut apprécier le reste du parcours, alors que quand ces derniers prennent leurs décisions, orientations pour leur vie, ils n’associent jamais les africains, alors pourquoi l’inverse ? C’est quoi ce projet qui retarde ?

Comment un pays peut se développer sans industrie, technologie pour la transformation des matières premières dont l’Afrique est le réservoir mondial? Comment l’Afrique est si riche et que les africains soient les plus pauvres au monde ?

Il faut que les présidents africains songent à ce grand retard et au ridicule auxquels de par leur cupidité, les africains sont livrés à la vindicte populaire. Il n’est jamais trop tard pour bien faire, alors qu’ils essaient, s’ils buttent sur des obstacles qu’ils aient ce courage d’en parler à leur jeunesse qui brûle de se prendre en charge avec toutes ces sommes d’expérience et de savoir qu’elle possède. C’est l’enfant qui grimpe au manguier pour venir servir son père, alors si les présidents africains ne se font pas entendre, qu’ils associent la jeunesse, le langage va changer.

                                                                         Joël ETTIEN

       Directeur de publication : businessactuality.com

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