Côte d’Ivoire: A peine, le mandat d’arrêt international est lancé contre lui, que M. Fofana Abdoulaye, défie son autorité.
Un mandat d’arrêt internationale lancé contre l’aide de camp de M. Soro Guillaume, Fofana Abdoulaye, enregistré sous : S/no 694/DJIAbj/CD.
Fofana Abdoulaye visé par un mandat d’arrêt international
Selon le juge Victor en charge du 8ème cabinet d’instruction d’Abidjan-Plateau et en vertu des articles 148 et suivants du code pénal par le commandant Fofana Abdoulaye né le 23/06/1979 à Adjamé, est poursuivi pour les faits de port illégal de costume et d’insigne militaire et trouble à l’ordre public.
C’est un communiqué rendu public par le ministère de la justice de Côte d’Ivoire. A peine, le mandat d’arrêt est rédigé que le concerné revient de plus de bel pour encore défier son autorité de tutelle à travers une autre vidéo, pour dire qu’il ne se reconnait pas dans les agissements de son patron.
Il est ou du moins il a été militaire. En Côte d’Ivoire celui qui est le ministre de la défense c’est bien M. Hamed Bakayoko, dont il ne reconnait plus, mais il se met aux gardes à vue devant le président de la république.
L’officier supérieur de la défense n’est pas en Côte d’Ivoire. Il est en exil avec son chef, M. Soro Guillaume. Tout en l’éloignant de ses agissements, il l’incrimine et l’enfonce davantage, pendant que ce dernier lui-même, est poursuivi par la justice.
Nous avons tous demandé au président Ouattara de participer aux obsèques des militaires tués à Kafolo et mieux de les honorer. C’est ce qu’il a fait. Logiquement, M. Fofana Abdoulaye, devrait faire profil bas. Quand on choisit d’exercer le métier des forces armées, il y a un risque, encore que nous sommes en Côte d’Ivoire. Ils sont tombés sur le champ d’honneur, comme ils le disent dans leur jargon.
En plus, on surnomme l’armée, la Grande Muette, donc elle parle maintenant ? Non, il faut respecter les corporations et éviter de toujours enflammer les tensions qui empêchent les ivoiriens de dormir. Les coups de force, ce pays ne va pas s’en faire, une délectation.
Nous faisons partie de ceux qui demandent au futur président qui sera élu, de se pencher sur le cas des prisonniers politiques et militaires pour ramener la paix définitive en Côte d’Ivoire, mais quand, dans nos supplications, des militaires de rang, tiennent de la provocation, que faire ?
Il appartient donc à M. Soro dont M. Fofana Abdoulaye se réclame de lui faire baisser la garde, car cette fin d’année, en Côte d’Ivoire, marque en principe, un nouveau départ, avec les élections présidentielles qui se préparent, dont il veut être candidat.
S’il faut servir quelque chose de potable aux ivoiriens, ce n’est pas encore de la violence.
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com
