Opération militaire entre la Côte d'Ivoire et le Burkina FasoA LA UNE AFRIQUE 

Insécurité en Côte d’Ivoire: Pour cette fois, il faut la présence du président de la république, pour leur rendre hommage.

Insécurité en Côte d’Ivoire: pour les forces de l’ordre tués à Kafolo, nous espérons que le président de la république sera à leurs obsèques pour les honorer de sa présence.

Insécurité dans le nord de la Côte d’Ivoire

Nous avons été informés des actes de terrorisme au nord de la Côte d‘Ivoire où des gendarmes ont été tués par des assaillants. Depuis, les ivoiriens sont très inquiets et chaque jour, est un prolongement de leur vie sur leur propre terre.

Depuis cette date, on a vu le ministre de la défense, M. Hamed Bakayoko, recevoir les blessés, ce qui a été un geste de réconfort. Les blessés ont été tous admis à l’hôpital militaire et voir leur ministre les encourager, était un acte fort. Pour les tués sur le champ d’honneur, nous osons espérer que toute la république leur rendra hommage en présence du président de la république, M. Ouattara et que les drapeaux seront en berne.

Le métier du corps habillé, c’est-à-dire, policiers, gendarmes, militaires, eaux et forêts, douaniers, sont à haut risque depuis la rébellion. Les orpailleurs clandestins dont certains opposants ont dénoncé leur présence dans les forêts ivoiriennes, était suspecte, voilà qu’ils sont infiltrés par ces assaillants pour semer la peur dans la société.

Nous savons qu’une brigade anti-orpailleurs est mise en place, mais compte tenu de leur nombre croissant dans les forêts, les seules forces de l’ordre ne suffisent pas. Même si le pouvoir fait ce qu’il peut, toute l’étendue du territoire ivoirien, est truffée de ces orpailleurs qui abîment les forêts et maintenant, les terroristes profitent de leur présence pour semer la peur les nuits.

Comment faire pour venir à bout de ce fléau ? Faut-il impliquer les populations, tout en armant quelques jeunes qu’il faut former aux maniements des armes, pour aider les forces de l’ordre ? Les préfets, sous-préfets, maires et présidents des conseils de région peuvent s’impliquer pour encadrer ces supplétifs.

Les élections approchent et les ivoiriens, sont très perturbés et vivent sous la crainte, il faut circonscrire ce fléau. Il nous semble que les frontières sont fermées, alors comment font les burkinabé pour entrer sur le territoire ivoirien ?

Pour une fois, il faut rendre un vibrant hommage aux soldats tués et les décorer à titre posthume comme font les autres nations, quand leurs soldats tombent sur les champs d’honneur. Il faut que les soldats ivoiriens se sentent utiles et soutenus dans l’exercice de leur fonction et donner l’envie aux autres, de ne pas craindre ces métiers.

Nous voudrions à notre tour, présenter nos sincères condoléances aux familles et prompts rétablissements aux blessés.

                                                                   Joël ETTIEN

                   Directeur de publication : businessactuality.com

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