POLITIQUE 

Côte d’Ivoire: Danièle Boni-Claverie soutient le président Bédié

Danièle Boni-Claverie invite le gouvernement a apporter une solution aux problèmes soulevés par Bédié Dans le débat qui fait rage sur la sortie du président du Pdci, Henri Konan Bédié, la leader de l’Union républicaine pour la démocratie (Urd), Danièle Boni Claverie a pris position.

Dans une contribution sur sa page Facebook ce dimanche 9 juin 2019, elle vole au secours du président Bédié. HKB a courageusement évoqué la thématique des étrangers en CI. Pourquoi serait-ce un sujet délicat? Il faut au contraire initier le débat. Ce sont les non-dit qui entretiennent la haine. Quand on voit l’Europe se mobiliser contre les flux migratoires alors que les niveaux n’atteignent pas 10%. Pourquoi serait-il anormal que l’on débatte de ce problème quand nous comptons 28% d’étrangers. Or, nous savons bien que les vrais chiffres vont bien au-delà. Faire le point de la situation des étrangers qui vivent en Côte d’Ivoire n’est pas superflu et ne traduit aucune animosité particulière.

Les Ivoiriens ont démontré leur capacité d’accueil et d’empathie envers leurs frères des pays limitrophes alors que le contraire n’est pas toujours vrai. J ai dénoncé depuis de longues années le fait que l’on n’ait jamais organisé l’accueil de nos frères étrangers. Ils vont, viennent, s’installent où ils veulent et leur dynamisme pour les plus vaillants les amène à s’emparer de secteurs entiers d’activités qui se ferment ensuite aux Ivoiriens. Arrêtons de pratiquer l’omerta. La récurrence et la multiplication des conflits inter-communautaires nous interpellent d’autant qu’en période pré-électorale et avec de forts antécédents qui remontent au parti unique, on sait comment ils peuvent être utilisés et venir grossir en toute illégalité la liste électorale. Les réactions à la nationalité de Miss Côte d’Ivoire sont condamnables mais elles doivent être analysées.

Elles sont en contradiction avec le vécu de nos compatriotes. Que se passe-t-il ? Quel ras-le-bol cela traduit-il? Plutôt qu’un communiqué comminatoire, le gouvernement devrait avoir le courage d’ouvrir ce débat et nous donner toutes les garanties de sa volonté de maîtriser d’éventuels dérapages.

Danièle Boni-Claverie

Présidente de l’URD

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