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Côte d’Ivoire / Education Nationale: Malgré tous les efforts, le taux d’admis au BEPC n’atteint pas les 50%.

Après les résultats annuels des examens du BEPC de l’année scolaire de 2021-2022, on peut sans risque dire que le mal de l’école ivoirienne n’est pas prêt à être résolu car il est profond. Le taux d’admis n’atteint pas les 50%, que faire ?

Le BEPC en-dessous des 50%

Quand on criait que l’école sous la mandature de madame Kandia Camara Kamissoko était destructive et amorale, il y a eu des gens qui n’ont pas arrêté de nous confondre à un mal. Ils ont même fait croire que nous étions contre la dame, alors qu’elle envoyait à l’abattoir l’éducation nationale du pays.

 Voilà les signes patents qui ne trompent pas.  Le taux de réussite annuel du BEPC est seulement de 28% contre 41.27% en 2021, il y a de la matière à se ronger les ongles.

L’école ivoirienne est profondément malade et il lui faut profondément des gros soins sinon, elle part en perte de vitesse. On sent la volonté de la nouvelle ministre, madame Mariétou Koné, mais un malade de plus de 10 ans qui n’a jamais eu de soins, ce sont vraiment de gros examens pour des soins curatifs.

Malgré sa bonne volonté, les bases sont fauchées et il va falloir que le gouvernement donne des explications sur la gestion calamiteuse volontaire et désastreuse de l’ancienne ministre de l’éducation nationale et quelles ont été les raisons de son maintien à ce poste quand tout le monde criait gare. Maintenant que la nouvelle ministre de l’éducation se bat pour revenir sur des fondamentaux, et les élèves victimes de cet échec, l’État fait quoi pour eux puisqu’ils ne serviront à rien, si ce n’est pour prendre encore les armes pour s’affirmer dans la société ?

A ce titre, voici ce que pense Liadé Gnazegbo depuis Paris: “ Encore un  échec scolaire. Affaire 28% de réussite au BEPC 2022. Ce n’est pas normal. Un taux de réussite aux examens de fin d’année qui n’atteint pas les 50%, est négatif, et doit être changé immédiatement. Les ivoiriens sont opposés au développement et au progrès. Les bases du développement sont: l’éducation, la santé ou l’espérance de vie à la naissance, le PNB par habitant. La délocalisation des magasins Carrefour, casino, construction des péages, vers Abidjan, n’est pas un développement, mais un mirage de développement. Notre développement est exogène et non endogène”.

Nos préoccupations se résument dans cette réflexion du grand penseur Liadé Gnazegbo. On fait comment puisque jusque-là, les travaux des ateliers sur le cas de l’éducation ne sont pas encore entrés en vigueur. Il faut tout de même commencer quelque part, sauf que concernant la Côte d’Ivoire, c’est vraiment regrettable d’en arriver là.

Koné Bintou

                                       Afrique de l’ouest

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