Côte d’Ivoire/Education Nationale: On affecte des élèves, sans aucune précaution dans des établissements inachevés

 Des élèves orientés en 6ème dans des bâtiments inachevés à Satama-Sokoura au nord de la Côte d’Ivoire

Satama-Sokoura, est située dans le département de Dabakala, qui elle-même, est située dans la région du Hambol, native du ministre Jean-Louis Billon. C’est un département dégarni de ressources naturelles pouvant lui permettre d’amorcer un véritable démarrage ou décollage réel. Ils vivent quasiment de l’igname et quelques superficies d’anacardes qui s’achètent très mal ne ce moment. La promotion de cette culture qui avait donné de l’espoir aux populations de cette partie du nord de la Côte d’Ivoire, est devenue un mirage. Ce sont les pauvres paysans qui se cotisent pour se donner des équipements comme la construction des écoles, collèges, adduction d’eau potable, centre de santé. Ce qui nous préoccupe pour l’heure, c’est le manque de cohérence du ministère de l’éducation nationale qui ne prend aucune disposition pour se lancer dans des aventures sans lendemain. C’est encore en Côte d’Ivoire qu’on fait passer, un examen de passage en 6ème. Le collège en construction à Satama-Sokoura, n’a pas encore atteint le niveau du chainage et voilà qu’on lui affecte des élèves. Satama-Sokoura est la ville natale du fidèle parmi les fidèles du président Ouattara, M. Ali Coulibaly, ministre des ivoiriens de l’extérieur. On vient de lui affecter 74 élèves pour l’année scolaire 2019-2020. La tristesse avec laquelle cette information suscite, est un émoi, car pour une émergence tant prônée par le gouvernement ivoirien, ce sont des tares qu’il faut relever pour éviter de retarder, l’avenir de ces enfants. Déjà, la ministre de l’éducation nationale dame Kandia Camara, ne fait rien pour s’améliorer elle-même et voilà que tout s’assombrit dans ce pays, qui était cité en exemple pour la qualité de son système éducatif sous les pouvoirs passés et que celui de Ouattara est venu pour tout abroger. L’année a commencé et tous les établissements ont atteint leur quota, où est ce qu’on ira déverser ces élèves qui vont encore perdre, une année ? Doivent-ils accepter de faire cours à ciel ouvert ? Je précise que dans ce département, quand il pleut, ce sont des fortes rafales, sans compter la présence des reptiles dangereux qui y circulent. Le Hambol est réputé pour être une région abandonnée par la méchanceté et la rivalité de ses cadres. Joël ETTIEN Directeur de publication : businessactuality.com

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