Côte d’Ivoire: Introduction de la langue arabe dans le système éducatif ivoirien: Et si cette langue arabe, était une langue coloniale de trop ?

La Côte d’Ivoire, va-t-elle devenir islamique, le journal français le monde, l’avait écrit en 1998! Ce journal français, attirait l’attention des ivoiriens. Je ne suis pas  du tout contre la langue arabe. Il y a des sujets sérieux, dont on a du mal à aborder, de peur de subir la furia des extrémistes, mais il faut quand-même qu’on en parle, pour voir, comment les harmoniser pour la bonne cohabitation des religions en Côte d’Ivoire. N’y voyez pas, une attaque, mais juste, une analyse des constats.

Depuis un certain moment, le gouvernement ivoirien désire introduire la langue arabe dans le système éducatif ivoirien, sans dénigrer cette formidable langue, je trouve qu’il faut minutieusement réfléchir aux conséquences sur ce projet. Les français, nous ont imposé leur langue, ils ne nous en torturent pas pour autant. Nous parlons d’autres langues étrangères coloniales, l’anglais, l’espagnol, l’allemand, mais elles ne nous font pas subir, les pires atrocités que ceux que nous aimons et qui nous font vivre, l’enfer et pourtant, ils nous appellent affectueusement, cousins. Pourquoi, vivre chez eux, il nous est si difficile voire impossible?

Grâce aux réseaux sociaux, nous partageons des images et vidéos du monde entier à la seconde près. Les exemples sont nombreux, mais, le but de cette analyse, n’est pas de salir nos cousins, mais d’apporter un peu d’eau à la réflexion de nos décideurs politiques et actionner leur volonté de nous protéger et montrer à la face du monde que nous, les africains noirs, sommes pareils comme eux. Ils ne peuvent pas exploiter nos richesses et nous donner la mort chez eux, alors que, sur nos sols, nous partageons notre quotidien avec eux sans aucun problème. Pourquoi, cette haine et ce mépris ?

La misère que leur font subir, nos chefs d’état africains, dans le partage inégal et cruel de nos richesses, fait fuir tous les bras valides et l’intelligence africaine, mais alors, qui resteront pour développer ce continent ?  C’est  ce désespoir-là, qui pousse la jeunesse africaine à aller vivre l’enfer. Le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, la Libye, sont devenus des passoires, à haut risque pour atteindre l’Europe et nos frères africains, croient bien faire, en allant se jeter dans l’abîme des enfers. Les images affreuses qui nous parviennent sur des pirogues et bateaux de fortune dans lesquels, ces passeurs arabes entassent ces migrants pour les faire traverser les eaux mortifères, les livrer aux poissons et qui a réveillé en eux l’époque de l’esclavage, sont cruelles et personne, n’en parle pour que les dirigeants africains, en prennent de la graine pour provoquer un grand sommet sous l’égide de l’union africaine, avec ces responsables de ces pays arabes.

Le président des ivoiriens vivants en Tunisie, a été égorgé parce qu’il est noir et jusque-là, le pouvoir ivoirien, n’a dit mot et les ivoiriens, continuent de souffrir, comme si la qualité de la vie, était réservée qu’aux seuls arabes. Le dimanche 5 août 2019, une autre vidéo a fait le tour du monde, encore des ivoiriens, vivants en Tunisie qui ont été ramassés et jetés à la frontière de la Libye, supposés être dangereux.

Pourquoi, les noirs souffrent tant chez les arabes, qui pourtant, nous les aimons du fond de notre cœur et qui nous retournent la méchanceté ?

Depuis l’avènement des Ouattara au pouvoir, leur gestion des affaires de l’état, fait fuir tous les jeunes du pays. Dans l’espoir de parvenir à réaliser leurs rêves, certains, pour ceux qui n’ont pas eu la chance de passer par les voies légales pour obtenir des visas pour quitter le pays, passent par les pays arabes. L’Algérie, la Tunisie, le Maroc, la Libye, sont des pays arabes qui font frontière avec certains pays d’Europe. Dans leur naïveté, certains noirs croient mordicus que ces pays dits africains leur faciliteraient la tâche d’atteindre l’Europe sans coup férir, eh bien, le constat est visible et triste. Depuis la mort du président Kadhafi, son pays est devenu atypique et s’est transformé en comptoir d’esclaves.

Dans les Emirats arabes, certains de nos frères noirs, à qui, certains réseaux mafieux font croire que c’est l’eldorado, vivent aussi l’enfer, surexploités, toute leur dignité leur est proscrite. Les arabes ne considèrent pas les noirs comme des êtres humains, pensants, normaux comme eux. Les exemples dans l’ignominie, sont légions et les Ouattara le savent. Alors, en 2019 ; on doit encore introduire la langue arabe dans le système éducatif ivoirien, est-ce une forme de colonisation qu’il va faire subir à ses compatriotes ivoiriens? Quel intérêt en tire t-il?

Pour un simple match de football, des algériens ont tué un cadre guinéen en France, parce qu’il est simplement noir, il vient d’être inhumé, avant-hier. Si pour peu, ces hommes d’origine arabe doivent nous humilier et nous tuer, il faut vraiment réfléchir à cette intrusion.

Les fortunés arabes, n’aident pas au développement des pays africains. La Côte d’Ivoire, est le plus grand producteur de cacao, café, d’hévéa, d’anacarde et j’en passe. Ça serait une bonne chose, si dans chaque ville où ils construisent les mosquées, ils peuvent aussi, développer des unités de transformation de nos matières premières. Les algériens veulent supprimer le français pour le remplacer par l’anglais et c’est maintenant que la Côte d’Ivoire qui doit chercher à créer sa propre langue, va encore, utiliser une autre langue étrangère.

Je ne suis pas du tout contre les arabes, je ne fais que relever quelques constats de cohabitation. Qu’ils nous fassent la preuve d’un amour sincère et véritable car nous les aimons déjà et nous sommes sincères. La Côte d’Ivoire est un pays laïque où les animistes, chrétiens, musulmans et les autres religions vivent ensemble en parfaite harmonie et vouloir imposer la langue arabe, c’est la valoriser pour dominer les autres, j’ai bien peur des risques qu’ils peuvent susciter et qui peuvent entacher la cohésion nationale déjà délétère par cette politique de rattrapage ethnique imposée. Je ne vous parle pas de ce que les libanais font subir aux ivoiriens, tant localement qu’au Liban.

                                                                                                    Joël ETTIEN

                                                      Directeur de publication : businessactuality.com  

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