Le président Dramane Ouattara face au virus coronaPOLITIQUE 

Côte d’Ivoire:  La chute de Ouattara serait-elle proche ?​

Récemment, certains gendarmes et policiers, ont fait irruption au camp Galliéni au Plateau pour avertir, le général Sékou de leur mécontentement, cette politique de deux poids deux mesures dont ils sont victimes.

A la suite de cet avertissement, le gouvernement ivoirien, a procédé à un réaménagement à la tête de tous les corps militaires, sans chercher à résoudre le problème. Mais, ce n’est pas parce que les chefs sont partis, remplacés par d’autres acquis au chef que ces militaires mécontents, se calmeront! Le pire arrive et après plusieurs mois d’investigations, voici nos résultats.

Avant que la CIA et la France, ne prennent la lourde décision de créer des problèmes à la Côte d’Ivoire, des stratégies, ont été planifiées. Ne voulant pas s’appuyer sur les forces de défense et de sécurité du pays, l’ONU avait procédé à des recrutements suivis de formation. Parmi ces corps nouvellement constitués pour cette formation pour bien maîtriser le maniement des armes, il y a eu au total, plus de 600 policiers et gendarmes et 3400 auxiliaires de sécurité. Pendant qu’ils avaient besoin d’eux, ces 4000 unités étaient chouchoutées, et par l’ONU et par le régime de Ouattara, appuyé par la France de Nicolas Sarkozy. Des missions secrètes, leur ont été commandées, entre-autres :​

– Le redéploiement de l’administration sur toute l’étendue du territoire national​

– La sécurisation du processus de démobilisation, du cantonnement, du désarmement des ex-combattants​

– La surveillance des stocks d’armes des désarmés​

– La sécurisation des audiences foraines​

– La sécurisation du processus électoral.​

Après avoir abattu une telle prouesse, le gouvernement ivoirien, les tague. C’est ce qu’on appelle la haute trahison et l’ingratitude, et dans l’armée, quelque soit le mécanisme, les responsables le paient cash. Les 600 policiers et gendarmes, étaient assistés dans leurs tâches par 3400 auxiliaires de sécurité qui devraient logiquement réintégrer les écoles de police et gendarmerie pour une formation adéquate, comme récompenses, juste après les élections de 2010, élections de tous les malheurs. Cette mission du centre de commandement intégré, devrait-être prise en charge sur le budget de l’état ivoirien selon les accords de Ouagadougou. A l’issue de ces élections, une prime cumulée devrait-être reversée à chacun des 600 et des 3400 auxiliaires. Et cette prime individuelle s’élevait à 17 millions de francs CFA à chacun. A défaut de diplôme pour certains des 3400 auxiliaires, ils ont été déversés dans l’armée et les 600 vrais militaires qui devraient être affectés dans les commissariats et brigades de gendarmerie, ont été radiés.​

Il se trouve qu’il y a eu violation dans les accords de Ouagadougou, dont le président Gbagbo était prêt à régler et la situation s’est renversée. C’est dans ce contexte que ces 600 élites, considérés comme étant proches, du président Gbagbo, se verront radiés. Ces 600 radiés ruminent leur colère et de promesses en promesses non tenues, le président Ouattara pense que c’est en remplaçant les têtes de commandements, qu’il se mettra en sécurité. Mais non.​

Les 600 ont reçu une avance de 4 4OO OOO francs CFA pour les sous-officiers et 6 300 000 frs CFA pour les officiers. C’est donc le reliquat des 12 millions à payer qui pose problème et dont malicieusement le gouvernement, veut s’en servir pour les éliminer physiquement à la trappe. Pour avoir patte blanche, ces désœuvrés, ont saisi, la ligue ivoirienne des droits de l’Homme, la LIDHO, la CNDHCI, sans aucun résultat. Faut-il les laisser pour compte? Je rappelle qu’ils ont été formés au métier du maniement des armes, plus aiguës que ceux formés sur le tas. ​

Ce n’est pas, en remplaçant les têtes des commandements, que le pouvoir les empêchera de revendiquer leurs droits. Voilà, une autre poudrière qui va sans tarder exploser et dont les conséquences seront terribles à ce régime qui montre trop de signes de faiblesse. Comme dit l’adage, quand, un militaire se fâche, c’est un coup d’état qu’il prépare. Nous y reviendrons, car la fin de la réalisation de ce projet, est très proche. Ces 600 unités en question, ne se sont pas dispersés dans la nature. Ils se voient quand ils veulent et s’entraînent toujours au maniement des armes et autres accessoires d’exercices corporels physiques. Les civiles ivoiriens se posent cette récurrente, sur quoi se base le pouvoir ivoirien, pour tenir ces propos de guerre dans les meetings ? On attend la suite !

                                                                                                Joël ETTIEN​

                                                           Directeur de publication : businessactuality.com     ​

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