Signature de la nouvelle plateforme PDCI RDA et FPIPOLITIQUE 

Côte d’Ivoire: L’union fera la force des ivoiriens

Depuis un certain moment, nous lisons sur les réseaux sociaux, des tirades sur l’impérieuse nécessité et précieuse démarche des deux grands partis politiques ivoiriens, le FPI et le PDCI RDA, à s’unir face aux enjeux majeurs qui se profilent à l’horizon. Les ivoiriens, dans leur grand ensemble, rêvent de cette union des braves pour équilibrer les forces en présence.

L’union fera des ivoiriens, le nouveau peuple, donc, les nouveaux ivoiriens. Après tout le mal qu’ils ont subi, les ivoiriens semblent prendre de la hauteur pour le vivre-ensemble et pour ce faire se donner de nouvelles règles de vie en commun. Les deux grandes formations politiques, le PDCI RDA du président Bédié et le FPI du président Laurent Gbagbo, sont entrain de sortir de leurs laboratoires, les résultats de leurs échecs et victoires, pour éviter à leur pays de tomber dans ces erreurs qui ont abominé leur quiétude et leur mode de vie. L’enseignement qu’ils doivent tirer, n’est pas de se dire, qui a fait quoi, mais de se dire, on fera comment désormais pour asseoir des institutions fortes à notre pays pour qu’il soit résistant, formé et surtout, rentrer dans le concert des grandes nations avec un leader qui aime ce pays, ses ressortissants et des habitants.

Tous les grands pays du monde, passent par des guerres fratricides et ils en ont tiré les grandes leçons pour se hisser au sommet des toits du monde et ils ont fait et continuent de faire le monde. Ce qui arrive aux ivoiriens, n’est donc pas nouveau pour qu’ils passent tout l’éclaire de leur temps à s’apitoyer sur leur sort. Ils doivent se disposer à aller à la réconciliation car, le pouvoir qui, avec l’appui de l’extérieur a gagné la guerre, a peur d’engager les règles de cette réconciliation, parce qu’il croit, au regard des écrits, des maux et des mots, que les ivoiriens, seront prêts à se venger. Il a peur. Alors, il se dit que la vengeance lui sera redoutable, fatale et il se maintient au pouvoir avec cette force dans les désastres au quotidien qui entraînent son lot des misères que les ivoiriens vivent, à savoir, l’insécurité, les viols, la corruption, la théorie du peuplement démographique et j’en passe. Le pouvoir est à bout de souffle mais se joue, les durs, parfois dans les contrevérités. Comme aucun parti politique mur, expérimenté, ne veut s’allier à lui pour la gestion des affaires de l’état pour se partager les risques, il va créer les conditions de la chienlit pour se maintenir au pouvoir. Il appartient aux sachants politiques, comme le PDCI RDA et le FPI pour le rassurer à déposer sa crainte pour aller de manière mutuelle à la réconciliation qui, sans laquelle, lui-même, le pouvoir, n’ira nulle part, si ce n’est dans une nouvelle confrontation et donc une nouvelle guerre, alors que les ivoiriens, n’en veulent plus de cette guerre, mais souhaitent la paix. Peu importe, les ingrédients qui figurent dans la composition des délégations, mais il faut songer à la vraie paix pour redonner vie à cette Côte d’Ivoire, cette terre d’espérance.

Désormais, le PDCI RDA qui se dit garant de l’unité nationale ivoirienne, doit savoir composer dans l’imminence de ses hauts hommes pour des hautes approches de ce genre, plus capitales et qui détermineront le futur visage d’une nation mature et responsable.

Dans tous les partis politiques où, le président est septuagénaire ou absent, les guerres de positionnement sont légitimes, mais ici la raison doit primer avant tout sur les ambitions personnelles tout en sachant garder ses priorités, parce que le pays n’est pas encore sorti, des stigmates de la guerre.

Le PDCI RDA du président Bédié et le FPI du président Gbagbo, doivent se mettre au-dessus des contingences pour orienter dans la bonne foi et la sincérité, la ligne et la vision d’un éternel état où chacun connaîtra sa place, parce qu’ils sauront définir les règles de conduite d’une vie harmonieuse historique et symbolique. Les conditions durables, d’une élection juste, équitable, démocratique et participative, ne sont pas réunies. Ça aussi, le pouvoir le sait, c’est pourquoi, il faut tout faire pour créer les conditions apaisées pour engager, ces reformes et envisager de nouvelles formes d’élections qui rassurent, où, le perdant reconnaîtra sa défaite et jouera pleinement, son rôle d’opposant, comme le Ghana l’a fait, sans forcément, un guide extérieur, qui leur fera toujours, son dictât. Dans la Côte d’Ivoire actuelle, laisser des organismes étrangers régler tout conflit, serait synonyme de dépendance qui freinerait sa souveraineté.

N’a-t-il pas raison de vouloir, ce slogan comme rêve pour son pays : « ensemble, redonnons vie à notre terre d’espérance  » M. Akossi Bendjo, ancien maire de la commune du Plateau pour qui, le devoir du rassemblement dans la paix et l’amour doit guider le sommeil et de réveil de chaque ivoirien emprunt à la prospérité, car selon lui, la Côte d’Ivoire regorge pleines de richesses et de potentialités ?

                                                                                                Joël ETTIEN

                    Directeur de publication :  businessactuality.com  

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