Le prix Félix Houphouet Boigny pour la recherche de la paix
Le Prix Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix se propose d’honorer les personnes vivantes, institutions ou organismes publics ou privés en activité ayant contribué de manière significative à la promotion, à la recherche, à la sauvegarde ou au maintien de la paix, dans le respect de la Charte des Nations .
Le premier président ivoirien, le président Houphouet Boigny, n’a pas vécu inutile et toute l’Afrique le regrette sans compter ses propres compatriotes ivoiriens, qui traversent depuis sa disparition, les pires moments de leur histoire. Le président Houpouet Boigny, a vécu la méchanceté des organisateurs du prix Nobel de la paix. Ils n’avaient jamais voulu lui attribuer, ce prix, lui qui, pourtant, avait donné sa vie pour la recherche de la paix dans le monde entier. Il en a crée, un en son propre nom, dénommé le prix Félix Houphouet Boigny pour la recherche de la paix.
A l’approche de la date de la remise de ce prix qui a du mal à rentrer dans la communication médiatique de ce monde, nous avons voulu le réchauffer.
C’est en 1989 que le président ivoirien Félix Houphouet Boigny a crée son prix pour récompenser tous ceux qui se déploient pour la paix. Savait-il qu’après sa mort, son pays basculerait dans la guerre? Mais le faisant, il croyait en la bonne foi du monde pour que si, justement, son pays basculait, les dirigeants du monde, se remémorent pour l’en épargner. Ce qui n’a pas été le cas. Son pays est empêtré dans une guerre.
Il aimait à le répéter qu’il est plus facile de faire la guerre que de faire la paix.
Que constate, le monde entier? Le pays de l’homme de la paix se trouve à ce carrefour, où personne ne lui vienne au secours? Le président Aimé Henri Konan Bédié, ne sait plus où donner de la tête, lui, qui a tout cédé pour cette paix dans son pays, incompris ou trop pressé pour donner de lui-même, afin de faire l’économie de cette guerre, semble essoufflé parce que ceux d’en face, dont il a fait des alliés pour justement les encourager à déposer toutes les rancœurs, lui jouent des tours.
L’héritage du président Houphouet Boigny dont il en est le seul garant, a du mal à prendre corps et esprit. Le dauphin constitutionnel du président Houphouet Boigny, M. Konan Bédié se voit dans l’obligation de pardonner à ceux qui lui ont fait obstacle dans l’espoir de voir son pays uni, mais hélas.
Le comportement de certains hommes politiques ivoiriens, au regard de tous les sacrifices consentis par M. Bédié, n’arrive pas à les calmer et la Côte d’Ivoire, tourne en rond, au grand dam du monde entier.
Le grand homme de paix, dont fut Houphouet Boigny, son prix, clopine. Son simple idéal de paix, est galvaudé et le président Konan Bédié, observe, anxieux.
Depuis 1991 à ce jour, voici ceux qui ont été primés:
- Nelson Mandela, président de l’African National Congress (Congrès national africain)
- Frederik Willem de Klerk, président de la République d’Afrique du Sud
- Yitzhak Rabin, premier ministre de l’État d’Israël
- Shimon Peres, ministre des Affaires étrangères de l’État d’Israël
- Yasser Arafat, président de l’Autorité nationale palestinienne
- Juan Carlos I, roi d’Espagne
- Jimmy Carter, ancien président des États-Unis
- Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés
- Sadako Ogata, haut commissaire des Nations unies pour les réfugiés
- Álvaro Enrique Arzú Irigoyen, Président de la République du Guatemala
- Rolando Morán (de son vrai nom Ricardo Arnoldo Ramírez de León), représentant de l’Unité révolutionnaire nationale guatémaltèque (URNG)
- Fidel V. Ramos, président de la République des Philippines
- Nur Misuari, président du Front de libération nationale moro (MNLF)
- Sheikh Hasina, Premier ministre de la République populaire du Bangladesh
- George J. Mitchell, sénateur américain, ancien conseiller spécial du président des États-Unis pour les Affaires irlandaises
- Mary Robinson, Haut Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme
- Prix non attribué
- Kay Rala Xanana Gusmão, président de la République démocratique du Timor oriental
- Cardinal Roger Etchegaray, président émérite du Conseil pontifical Justice et Paix
- Mustafa Cerić, grand mufti de Bosnie
- Prix non attribué
- Abdoulaye Wade, président de la République du Sénégal
- Prix non attribué
- Martti Ahtisaari, ancien président de Finlande, diplomate et médiateur des Nations unies
- Luiz Inácio Lula da Silva, président de la République fédérative du Brésil
- L’association des Grands-mères de la place de Mai
Le prix Houphouet Boigny a couronné des institutions et aussi des personnalités de ce monde.
Alors, est-il compréhensible de jouer à ce jeu et laisser planer le manque de communication médiatique des grands médias du monde sur ce prix? S’il y a quelqu’un qui en est meurtri, c’est bien le président Aimé Henri Konan Bédié.
Déjà, le dépositaire du prix est arrivé à Paris depuis le vendredi 12 avril avec une forte délégation de personnalités ivoiriennes pour la fête. Est-il possible de faire la fête pendant que toute la Côte d’Ivoire est entre les mains des mutins qui réclament au président Ouattara, leurs dûs, dans une cacophonie avec des tirs de sommation sur l’étendue du territoire national? Quel visage aura le président Bédié face au monde entier, le jour de la remise du prix? Et si et seulement si, le régime ivoirien, l’avait écouté. Mais, enfin, le remords vient après et c’est trop tard. Il doit en tirer les grandes conclusions et rétablir l’équilibre.
Mais au-delàs de tout, le prix lui-même, est devenu une constitution, donc en avant pour la fête et le reste, on verra.
Comme a son habitude, le jury du prix, n’a pas encore désigné l’heureux récipiendaire de cette année et tout le monde retient son souffle, sauf ceux qui sont dans le secret comme le président Henri Konan Bédié, le dépositaire.
Pour ce que les ivoiriens doivent retenir, c’est que quelque soit ce qui arriverait à la Côte d’Ivoire, son président Félix Houphouet Boigny, a déposé sous l’égide de l’UNESCO à Paris, un prix qui porte son nom, et qui doit guider tous les actes des ivoiriens peu importe leur rang, religion, appartenance politique, ethnie.
Le reportage complet de la remise du prix, dans nos prochaines éditions.
Joël ETTIEN
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