le panafricanisme plus fort aujourd'huiA LA UNE AFRIQUE 

Panafricanisme: On n’est pas des rigolos, poursuivons la lutte dans l’union.

Ce matin, je vais m’adresser à tous les panafricanistes qui mènent un combat exemplaire dont les résultats si difficiles payeront dans les années à venir. D’abord les rassurer qu’ils ne sont ni des idiots, ni des rigolos.

Les réseaux sociaux ont ouvert la liberté internationale de la parole et ces panafricanistes ont gagné la guerre de la communication sur les européens qui ont minimisé cette arrivée et se sentent pris de court. Les médias qui ne servaient que du mensonge pour alimenter la France-Afrique, aujourd’hui, grâce aux réseaux sociaux, tout est démantelé.

Ces médias n’attendent que deux soldats du Sahel tombent au combat pour en faire de ces diffusions à outrance mais quand c’est le contraire, ils feignent boucher leur diffusion et c’est à partir de là, que les panafricanistes reprennent le relais et ils sont écoutés, n’en déplaise.

Nous faisons un tel travail formidable que je voudrais m’adresser à eux et à nous, nous ne sommes pas des rigolos. Tenons bien fort la barre pour servir les générations à venir.

Nous sommes en train de bâtir de nouvelles villes, de nouveaux pays africains en encourageant les présidents qui vont dans le sens que nous, alors ne baissons pas les bras, l’avenir dira un jour que nous avons existé comme d’ailleurs certains européens qui ont laissé leurs noms dans leur histoire.

Si on cite aujourd’hui, certains auteurs européens, c’est parce qu’ils ont laissé des messages forts pour leur émancipation qu’ils sont tout le temps cités en référence. Ne baissons pas les bras car un jour, il fera jour.

Je demande aussi la clémence des uns et des autres de ne point nous attaquer entre nous car nous avons emprunté des couloirs différents, mais poursuivant les mêmes buts. Nous avons un seul gros souci, c’est le manque de lecture chez nos compatriotes africains, sinon, pour le peu de semence, ça va germer.

C’est parce que beaucoup n’ont pas encore compris, ceux qui ont encore la peur du gendarme dans leur esprit, que l’impérialisme peut manipuler aussi facilement pour abréger le combat, mais tout arbre qui tombe malgré lui, ses racine épouseront tôt ou tard, sinon aujourd’hui, le défunt président Thomas Sankara ne ferait pas surface d’un coup.

Sachez que notre existence est risquée, mais c’est l’arbre qui produit de bons fruits qui reçoit tout le temps des cailloux.  Nous ne sommes pas des rigolos, les autres peuvent le penser, mais je vous dis que nous ne le sommes pas du tout. Plus on nous persécute, plus, on devient forts, inspirés et investis d’un pouvoir protecteur divin. Seuls qui jouent au loto, gagnent au loto, entre autres pour dire que qui ne risque rien n’a jamais rien.

C’est pourquoi, ce matin de ma tribune de ma position, je vous exhorte à plus de résistance, d’abnégation, de courage car tous les jours sont nos anniversaires car on ne sait jamais, mais là où aussi, je fais confiance en notre détermination, qui enlève toute idée de peur en nous. Un jour, l’Afrique nous racontera autrement, avançons.

                     Joël ETTIEN 

  Directeur de publication: businessactuality.com

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