Paris: Rencontre de technologies vers l’Afrique

Le 2 février 2018, s’est tenu au siège de la BPI France au 8 boulevard Haussmann Paris 7ème, un petit déjeuner sur le thème : « Afrique-Méditerranée : la verticale de l’avenir ».  Il s’est agi de la rencontre des technologies vers l’Afrique.

Parmi les animateurs qui se sont succédés, nous avons eu l’honneur de la participation de l’ivoirienne Janine Kacou Diagou, directrice générale du groupe NSIA. De toutes les interventions, celle de l’ivoirienne a marqué notre attention. Se présentant comme un grand groupe qui partage son expérience dans plusieurs pays africains et en dépit des contingences les plus rudes en ce moment dans les pays africains francophones, les savoir enracinés dans ce paysage économique, nous leur rendons un grand hommage. Pour la directrice générale de ce groupe, aujourd’hui, l’Afrique, n’a pas besoin d’aide ou d’assistanat, mais d’échanges de savoir, de technologies et de partenariat gagnant-gagnant, dans le respect.

Au cours de ces petits déjeuners de la Méditerranée-Afrique, les intervenants ont reconnu tous que la conception en matière de business en Afrique, doit-être revue pour tenir compte d’un nouveau constat. La jeunesse africaine, avec ses besoins croissants d’emploi et ses connaissances qui s’étouffent, MM. Pierre Beckouche, Spécialiste de géographie économique et co-auteur du livre : « la Verticale de l’Avenir » Jean-Louis Guigou, Président de l’EPEMED et Rachid Meddeb, Président de comète, ancien président de l’IPEMEED Richard Werly, Journaliste au Temps, spécialiste des affaires européennes et éditeur de la collection l’âme des peuples.

Ce petit déjeuner nous a permis de comprendre que l’avenir de l’Europe se jouera au Sud c’est-à-dire en Afrique. Tous les jours, la tragédie des migrants le prouve. Le destin de l’Europe et de l’Afrique sont liés, et la Méditerranée est l’espace naturel de cet axe. La verticale de l’avenir, dit aussi les volontés mutuelles, les intérêts convergents, les possibilités qu’une meilleure coopération entre l’Europe et son flanc sud peut couvrir dans les prochaines décennies. A l’heure où les peurs déferlent, cette rencontre est un antidote. Elle nous a permis de comprendre et de projeter dans les prochaines générations, le courage de se regarder dans ce formidable miroir qu’a été, pour l’humanité, notre mer Méditerranée.

Nous soulignons ici, que même si ces organisateurs et intervenants, ne sont pas les tenants de la politique Europe, Afrique et Méditerranée, un premier jet est jeté et qui annonce que les chaînes doivent-être brisées pour libérer les énergies nouvelles et permettre à l’Afrique de bénéficier de la compétence de ses fils et de vivre en paix sur leur propre sol que de vouloir l’eldorado qui se transforme en mouroir et qui épuise le continent de l’avenir de ses bras et cerveaux valides.

Joël ETTIEN

Envoyé spécial du site

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