Togo: A quand la fin de ce désordre ?

Le pouvoir togolais n’offre aucune bonne image à l’Afrique. Le peuple togolais n’est pas content et il est dans les rues depuis plus d’un mois, l’économie et toutes les institutions du pays, sont exsangues et absentes pour le développement du pays, et l’union africaine ferme les yeux sur ce pays qui a servi d’appoint autrefois à la France-Afrique pour déstabiliser les autres pays environnants et qui se trouve depuis un mois le bec dans l’eau. A quand la fin de ce désordre ?

Le Togo, est un tout petit pays qui a régné sur tout le continent du temps jadis du président-général Eyadema. Il est confiné entre le Bénin, le Ghana et prend une petite partie de son économie par l’océan. Des temps anciens, hôtels et grandes structures donnaient à ce pays, toutes ses lettres de noblesse.

Aujourd’hui, le peuple ne veut plus de la dynastie et du royaume Eyadema. Il l’exprime et aucun chef d’état africain, ne daigne s’y rendre à l’évidence et à convaincre les deux parties à mettre balle à terre. C’est l’avenir de la jeunesse de ce pays qui empâtit, sans compter les gâchis sur l’économie et l’éducation.

Alors, vue ce qui se passe dans ce pays dont l’union africaine ignore, je me pose cette question, à quoi servent ces organisations internationales et ces ONG qui aiment ces occasions pour se faire voir ?

Le pays va mal, très mal et on n’a pas besoin de porter des loupes pour s’en convaincre. Pourquoi ces organisations ne provoquent pas, un sommet extraordinaire pour en venir à bout, pour résoudre ce conflit qui a trop duré et qui ne prendra fin que si les autres s’y mettent ? Comme elles savent bien le faire, demander au pouvoir dans un délai relativement bref, pour contenter les camps, afin d’y voir dans quelle mesure, projeter des dates d’élections participatives et inclusives pour que le pays reprenne, sa marche difficile vers son développement ?

Aucune image provenant du Togo n’est reluisante et les militaires sommés de mettre de l’ordre, font à leur volonté avec toutes les barbaries qu’on sait, des demi-intellectuels dans les armées africaines. Nous ne voulons pas d’intervention extérieure, mais d’un règlement pouvant rétablir l’ordre et permettre au pays de se retrouver pour vaquer à ses occupations. La barbarie et les violences ne doivent plus être des monnaies d’échange pour le développement.

Joël ETTIEN

Directeur de publication : www.businessactuality.com