Sindika Dokolo est décédé d'un accidentCULTURE 

RDC: Sindika Dokolo, de l’art à la cimenterie,

Sindika Dokolo, est ce nom qui doit résonner dans l’esprit de la jeunesse africaine, comme une mélodie qui encourage, berce, réveille et oriente.

Né en 1972, il a grandi en Belgique, où il a fait la plupart de ses études. Après l’obtention de ses diplômes supérieurs et universitaires, il s’est jeté dans la promotion de l’art africain. Convaincu que c’est une force de combat pour la libération de la culture d’un peuple, il s’en est fait un crédo. Tout le monde de la culture, reconnait en lui, le pionnier de cette autre ouverture sur le respect et la crédibilité du continent africain.

Depuis un certain temps, il se consacre à la fabrication du ciment. L’objet de cet article-hommage, est de reconnaître la diversité de ses interventions. Pendant que sa fondation crée des emplois, il ouvre le ciel sur les rochers de son pays pour en faire du ciment. N’a-t-on pas coutume de dire qui investit dans le ciment, construit la vie? Rien ne se fait sans la terre et le ciment vient de la terre. En d’autre terme, on dit quand l’immobilier va dans un pays, tout va dans ce pays.

Pourquoi, certains africains n’arrivent-t-ils pas à construire des maisons? Le prix du ciment en Afrique dépasse tout budget et la construction des maisons en dur, pose problème. Et ces ciments autrefois dans les mains des étrangers, ils avaient du mal, à comprendre la souffrance de ceux qui devraient en être les pionniers, faisant de cette matière première, un luxe. Du coup, construire une maison avec du ciment, devient aussi, un luxe. C’est ainsi que dans certaines villes comme dans les villages africains, la plupart des maisons sont en terre battue, faites de pailles, de bambou, et souvent des toits de fortune et en cas de catastrophe naturelle, la mort s’écroule sur eux. Le jeune entrepreneur Sindika Dokolo l’a compris et vient mettre fin aussi, à cette forme d’exploitation. La cimenterie Dokolo, si nous y mettons le doigt, c’est juste l’encourager à faire profiter à ses parents, ce privilège de dormir dans des maisons en dur et pour l’éternité avec toutes les commodités qui vont avec.

La notion de l’entretien dans nos pays africains, faisant défaut, une maison construite avec du ciment a plus de longévité que celle du voisin faite en terre battue. Comment ne pas encourager ces icônes qui investissent pour le bonheur de leurs compatriotes! Enfin, en RDC, le ciment est démystifié et tout le monde peut construire son béton. C’est l’Afrique centrale qui gagne.

La terre ne trahi jamais, dit-t-on. Oui, je renchéris pour dire que, celui qui crée à partir de la terre, ne vit pas inutile. Où se trouvent les rochers dont on doit fendre? Dans la terre! Les ouvriers qui les concassent, c’est du travail. Les camions qui les transportent, sont conduits par des hommes, donc, encore du travail. Dans les usines de fabrication, les ouvriers, donc encore du travail. Le ciment terminé part dans la construction proprement dite, c’est du boulot. Qui est à la base de cette chaîne, c’est celui qui a eu l’idée de créer la cimenterie, alors, gloire lui soit rendue.

Dans les autres contrées de l’Afrique, si et seulement, ces milliardaires pouvaient en faire autant, que d’aller nourrir les grandes banques occidentales qui ne savent que faire de l’argent, l’Afrique gagnerait en respect, crédibilité, en notoriété.

Pour nous, Sindika Dokolo est un phare qui illumine l’Afrique centrale et éclaire les africains que nous sommes. Notre objectif, étant de valoriser ces pointues remarquables, nous vous invitons à simplement prier pour qu’il y ait plusieurs Dokolo en Afrique, qui investissent peu importe, les risques d’instabilité de nos pays.

Dommage que le parent qui est en Afrique de l’ouest, du nord, de l’est, ne peut pas acquérir le ciment du frère Sindika Dokolo pour bâtir sur le terrain de ses ancêtres, la maison de son rêve. Mais, bon, peut-être qu’un jour, il y aura des Dokolo qui naîtront dans ces contrées pour faire de l’Afrique, le continent joyeux.

Merci à vous, digne fils du continent et sachez que quelque soit la tempête, la solidité de vos investissements ne prendront aucun risque parce que vous êtes béni entre les Saints. Où puis-je trouver d’autres Dokolo pour égrener les cordes de ma plume et freiner l’arrogance de l’extérieur? Regardez le parcours de Sindika Dokolo, de l’art à la cimenterie, il fallait y penser.

Montrez-vous!

Joël ETTIEN

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One Thought to “RDC: Sindika Dokolo, de l’art à la cimenterie,”

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