On ne trahit pas en Russie, Prigojine l’a payé cash.
Depuis hier, on a annoncé la mort du patron du groupe Wagner dans les airs de son propre pays. Si cette information s’avère vraie, quelle leçon retenir ? Prigojine qui n’était qu’un simple prisonnier à répétition et que le président Poutine a fait de lui, d’abord le plus grand cuisinier au palais avant de le convertir en chef d’armée para, l’argent et la gloire, lui sont passés par la tête.
En Russie, on ne trahit pas. Dans leur ADN, celui qui trahit on le tue et ça, il le savait Prigojine. Son remplaçant est déjà trouvé et rien ne changera dans le dispositif de ce groupe mis en place pour aider la Russie à pénétrer l’Afrique. Il savait que sa tête était mise à prix pour haute trahison, il le savait et manque de pot pour lui, il a embarqué avec tous ses lieutenants et donc, il n’y aura plus de traces de Prigojine.
Au suivant, la leçon est passée et tous les russes savent que celui qui trahit passe par la mort et c’est aussi que cela. Quand on ne tue pas, c’est la prison à vie.
La Russie n’est pas l’Afrique où pour des intérêts personnels, un seul individu clou des peuples dans la misère. La mort de ce dernier va servir de leçon aux autres que le système va mettre en mission car l’enjeu est trop énorme, maintenant que la Russie va conduire un grand mouvement mondial pour renverser l’ordre mondial, on ne badine pas avec les traîtres.
Si ces genres de serments pouvaient exister en Afrique, malheureusement, ça n’existe pas au pays des gens dociles et ce continent ira de mal en pis.
Prigogine a trahi son patron et il a payé cash.
Joël ETTIEN
Directeur de publication: businessactuality.com
