Les cadres du PDCI RDACÔTE D'IVOIRE 

Si Akossi Bendjo et Jean-Marc Yacé ont rejoint Thiam, ça veut tout dire.

La machine au PDCI est lancée et rien ne peut l’arrêter. La candidature de Thiam qui a contraint Akossi Bendjo et Yacé le maire de Cocody à abdiquer, Maurice Kakou Guikahué, le gardien du temple qui croyait pouvoir défier le pacte français contracté par son parti avec la France, vient d’apprendre à son dépend que sa candidature n’a pas été validée. 

Si Akossi Bendjo et Yacé ont rejoint le candidat Thiam, ce n’est pas anodin et ils se sont souvenus des consignes. Quand le PDCI est à ce stade, la France étant majoritaire dans le fonctionnement de ce parti, fait jouer son autorité. En plus les baoulé ne vont jamais accepter que le parti de leur grand-père, sa direction leur échappe. On les voit partout, remuer ciel et terre pour sensibiliser, mobiliser et comme ils semblent aussi majoritaires, les autres candidats, n’ont aucune chance de prendre la tête de leur parti. Ils disent même que le PDCI est leur fétiche.

 Thiam serait effectivement leur homme et rien ne pourra arrêter cette volonté. Si aujourd’hui, des ONG françaises exposent madame Dominique Ouattara d’être une voleuse des biens mal acquis, est-ce que le soutien de la France au président Ouattara aurait atteint son apogée ? La Côte d’Ivoire, pays phare de la sous-région qui occupe à elle seule plus de 40% de l’uemoa, pour rien au monde, elle n’échappera à la France comme l’ont fait les pays de l’alliance du Sahel. S’il faut encore marcher sur des cadavres pour protéger leurs intérêts, comme ce fut le cas en 2010, elle n’hésitera pas, mais ce qui a été hier, ne peut pas l’être aujourd’hui, alors elle a préféré prendre le taureau par les cornes.

Ainsi, trop d’avantages convergent vers l’unanimité de Thiam. D’abord, il est le petit-fils du fondateur du PDCI, premier président ivoirien qui a marqué les esprits, pour ça seulement, Thiam remporte la victoire ou les victoires.

La France cherchait un profit identique à Ouattara et il n’y avait pas meilleur que Thiam, formaté par leurs soins. Au point où c’est par média interposé que Guikahué apprend que sa candidature n’a pas été validée, la roue est libre pour celui qui a été longtemps absent du pays et qui va directement au palais. 

Est-ce que le camp Ouattara peut faire obstacle ou ombrage au positionnement de Thiam? Ça murmure dans le camp de Ouattara. Qui est Thiam? Que peut-il faire contre eux si toutefois, il devenait le candidat du PDCI à la présidentielle de 2025? 

Ça ne dort plus au RHDP et ils ont raison. Non seulement le cas de Soro Guillaume les embarrasse et voilà encore que Thiam vient de grossir leurs inquiétudes, mais ils savent que s’il est vraiment le choix de la France, pour le moment, les ivoiriens n’ont pas encore trouvé le palliatif et ça sera Thiam.

Ainsi tout est défriché autour de lui pour le placer dans les deux fauteuils, celui de la présidence du PDCI et sans doute, de la république. C’est sorcier qui connaît son ami sorcier et dans la sorcellerie, on ne mange pas l’enfant d’un frère et des compromis seront orchestrés entre le président qui va sortir ou s’entêter à rester à ses risques et périls et celui qui arrive et qui remplit les critères.

Le consensus est trouvé et c’est Thiam, le petit-fils du président Houphouët Boigny, le seul nom qui constitue un programme de société. Akossi Bendjo et Jean-Marc Yacé ont compris le signal et ont bien fait de se mettre derrière Thiam, car on ne sait jamais. Et ils ont eu raison, on attend la suite.

                                Joël ETTIEN 

           Directeur de publication : businessactuality.com

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