La démocratie à l’occidentale ne marche pas, il faut songer à son palliatif.
La démocratie à l’occidentale imposée à l’Afrique est trop dangereuse et mortifère pour les africains, mais comme ça profite aux tenants des pouvoirs, ils ne daignent pas la décrier et à chaque élection, si ce n’est pas des morts, ce sont toujours les mêmes refrains d’incendies, de destruction de biens publics et privés.
En Côte d’Ivoire leur démocratie imposée ne marche plus, elle crée trop de soucis, mais le gouvernement ne dit rien et il s’amasse la honte, des frustrations à chaque fois qu’il organise des élections. Pourtant, celles-ci sont organisées à coût de centaines de milliards, somme qui pouvait combler beaucoup d’autres besoins que de les gaspiller dans des élections truquées, sources de conflits communautaires.
Au nord ivoirien considéré à tort ou à raison comme étant leur fief, la proximité de Soro a joué un rôle important dans la motivation des électeurs et dont la victoire est acquise à un de ses proches. On a brûlé le siège de la commission électorale indépendante, alors que la veille, le ministre de la Défense y était escorté par des dizaines de militaires qui n’ont pas pu empêcher ces incidents de se dérouler.
Si leur démocratie ne marche pas en Afrique, pourquoi insister à vivre avec sachant bien que c’est un poison?
N’y a-t-il pas d’experts en la matière en Afrique pour réfléchir et faire des propositions aux différents gouvernements sinon à cette allure, tous les politiques n’auront plus de crédit aux yeux de leurs électeurs qui vont les considérer de dangereux, puisque ce ne sont pas les résultats de leur choix qui est déclaré vainqueur ce qui veut dire que tous ceux qui émanent de ces élections sont des monstres, des anti-développeurs du continent.
Soro s’est signalé dans les pays alliés du Sahel et cela a galvanisé ses parents à lui manifester leur reconnaissance et cette victoire est le signe patent qu’il a encore son aura dans son fief. Une chose c’est de se faire élire et une autre c’est comment avoir son budget pour travailler. Ferkessédougou est la ville natale de Soro, lors d’une mission ministérielle, tous les imams regroupés au sein du COSIM, une association des imams, ont dit clairement que si Soro ne rentre pas au pays, ils ne se reconnaîtront pas dans la réconciliation, alors entendre sa voix qu’il n’est pas loin de sa ville, ils se sont donné le mot d’ordre et ils ont voté massivement le candidat proche de lui et il a gagné.
Mais le but de notre réaction, n’est pas fondé sur la victoire du candidat de Soro, mais pour faire remarquer que les élections à l’occidentale sont contre la nature et contre productive en Côte d’Ivoire et il faut trouver d’autres voies pour éviter que des choix attristent des familles pendant et après des élections.
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businbessactuality.com