L'Afrique doit oublier les anciens accords de coopérationA LA UNE AFRIQUE 

Afrique/BRICS: Il faut que les nouveaux peuples apprennent à connaître les noirs.

Dans le nouvel ordre mondial qui se définit où la Chine tient une place de choix, quels seront les risques d’un choix pour les africains ? Nous incitons et encourageons les présidents africains à chercher de nouveaux partenaires, mais, il y a des constats que nous faisons.

Depuis plusieurs décennies que les chinois sont sur le continent africain, ils ne mêlent pas aux autres. Ils vivent en autarcie dans les exploitations sans se mélanger aux autres, surtout aux noirs. Ils ne mangent pas local, ils ne boivent pas local, c’est dans le silence de leur isolement qu’ils construisent des monuments pour berner, mais ils se mélangent se pas aux autres.

Pour les russes, les africains ne les connaissent pas encore, mais les indiens, sud-africains, brésiliens et arabes, ils en ont une idée.

Si vous le constatez très bien, les européens sont avec les africains, dans le brassage. La preuve, les femmes des présidents ivoirien, gabonais, guinéen sont des blanches, mais jamais de mémoire d’homme, on a jamais vu, des métisses chinois dans les deux sens, comment peut-on tisser des liens avec ceux qui détestent les noirs et qui les veulent à cause de leurs richesses ?

A un moment, on avait découvert à tort ou à raison que certains chinois mangeaient des gabonais dans les chantiers au Gabon. Sur les chantiers pharaoniques que la Côte d’Ivoire réalise où les chinooks sont les maîtres d’ouvrage, ils font vivre l’enfer aux mains d’œuvre ivoirienne, mais on ferme les yeux. Qui ne sait pas que dans les pays arabes, les noirs sont marginalisés, torturés, tués, les exemples sous nos yeux.

Alors comment peut-on tisser des liens avec des gens qui ne connaissent pas les noirs, les maltraitent et les méprisent ?

Nous voulons le changement certes, mais pas à n’importe quel prix et au prix de la vie. C’est pourquoi, nous suggérons que les présidents africains qui bénéficient de la protection et de la sécurité de ces nouveaux pays émergents fassent attention et entreprennent même des tournées de sensibilisation sur l’existence et l’importance des noirs africains chez eux pour que leurs populations les intègrent.

Des étudiants africains sont tués chez eux, parce qu’ils vont chercher le savoir, pendant ce temps, ils se la coulent douce en Afrique où ils sont parfois vénérés comme des dieux.

Ils ont tous dans la tête que le noir est un être inachevé, incapable de se défendre et sujet à la consommation et ils font n’importe quoi sur ces noirs parce qu’ils ne les ont pas colonisés pour les connaître. Nous voulons le changement, mais il faut que ces nouveaux peuples fassent la promotion des noirs de l’importance comme eux et surtout que les chinois ne s’éloignent pas d’eux car c’est dans le métissage, ce mélange que des bons rapports naissent. 

Il ne faudra pas que dans ces approches vers les BRICS, les négociations se fassent dans un seul sens, l’Afrique sera toujours marginalisée. Tout peuple aspire au bien-être, si les africains pensent qu’ils sont fatigués des européens, on sait qui, on quitte, mais on ne sait jamais qui on rencontre.

                                Joël ETTIEN 

      Directeur de publication: businessactuality.com 

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