Afrique: Faut-il absolument être président de la république pour être utile à son pays?
Faut-il absolument être président de la république pour être utile et indispensable à son peuple ?
Le poste de président de la république est-il le seul qui permet de servir sa nation?
En Afrique, pour être utile à son pays, il faut absolument occuper le poste de président de la république et cela entraîne toujours des conflits qui retardent beaucoup ces pays surtout dans l’espace francophone.
Dans le gouvernement de M. Macron, M. Jean-Yves Le Drian, est socialiste. Il est né le 30 juin 1947 et occupe le poste stratégique des affaires étrangères aux côtés du président Macron depuis son accession au pouvoir. C’est le moteur de la politique française dans le monde. Il sert son pays. Il n’envisage pas prendre le poste du président Macron.
En Afrique, tant qu’on n’est pas président de la république, c’est qu’on n’a pas réussi sa vie, inutile pour soi-même et c’est presqu’un affront. Pourtant, ils émanent pour la plupart des formations politiques, là-bas aussi, si le choix ne se porte pas sur soi, c’est encore des palabres qui finissent par inviter le peuple à se faire assassiner.
On ne connait pas de limite d’âge à ce poste. Il faut avoir un minimum de relations. Un pays ne se gère pas seulement à la limite de sa superficie. Il faut aller au-delà car un pays doit s’ouvrir sur le monde. Tant qu’en Afrique, des résultats ne sont pas à la faveur d’un tel, c’est un crime pour lequel, le peuple doit se faire sacrifier.
On peut servir à d’autres postes
Pour être utile à son pays, à tous les niveaux, on peut être indispensable pourvu qu’on attache de l’importance à ce qu’on a choisi de faire pour nourrir sa propre famille.
En 2010, la Côte d’Ivoire avait organisé ses élections présidentielles qui ont produit des douloureux souvenirs et on a la nette impression que les ivoiriens n’ont pas tiré pas les leçons du passé.
En Guinée-Bissau, le perdant des élections qui se sont déroulées depuis le mois de décembre 2019, continue de contester les résultats, en dépit des efforts de toutes les organisations qui régissent l’ordre, ayant validé les résultats.
Aucun pays francophone africain, n’est épargné et le monde se moque d’eux au point où, les noirs sont considérés comme des êtres incapables d’évoluer. Du coup, ils orchestrent des failles dans leurs systèmes de gouvernance et les autres, y pénètrent pour dicter des consignes pour leurs propres comptes.
L’année 2020, marque l’organisation des élections présidentielles dans beaucoup de pays africains. Que les perdants acceptent les résultats et qu’ils contribuent au développement, surtout en Côte d’Ivoire. C’est pourquoi, il faut que les ivoiriens, pour une fois, exigent dans leur choix, en comparant les différents programmes de société des candidats. Tant que les votants ne passent pas par choisir à partir du programme de société du candidat et qu’ils choisissent parce que le candidat est de leur bord politique ou tribu, alors que ce qu’il propose ne va pas dans le sens de l’amélioration de leur quotidien, le regret viendrait.
Cette année, il faut tenir compte de tous ces facteurs pour éviter l’écoulement du sang de ceux qui, logiquement vers qui, le progrès doit se tourner. Il ne faut pas que la période soit des moments anxieux, de peur, de panique à la population.
Déjà, pour ceux qui ont les moyens, sont entrain de faire sortir leur famille du pays à cause des effets collatéraux qui vont suivre après les élections. Non, il ne faut pas noyer les espoirs du peuple.
A tous les postes, on sert son pays, il suffit seulement d’aimer ce qu’on fait et se contenter des fruits de sa profession.
Joël ETTIEN
Directeur de publication : businessactuality.com
